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Poeme : Corneilles



Corneilles

PIERROTS NOIRS
La tempête avait tout détruit
Les pauvres oiseaux étaient groggy
Les nids devaient être reconstruits
Je les voyais de ma fenêtre du jardin
Corneilles portant au faite d’un sapin
Branchettes et brindilles en appoint
Jour après jour deux oiseaux noirs
Maraudaient jusqu’au bonsoir
En criaillant avec bon espoir
Ce couple fidèle et intégral
Peaufinait le couffin conjugal
Jusqu’à l’idéal architectural
Ces oiseaux au plumage carbone
Au vol patient, jamais ne chantonne
Mais surveillent les champs monotones
Mal-aimés, inappréciés, adaptateurs
Victimes de leur obscure noirceur
Passent pour d’horribles ramoneurs
Bonnes gens ne discriminez
Ces pierrots noirs maltraités
N’ont que leur chant éraillé
(Qui dérange un peu… )
Gramophone
Gramophone889

PostScriptum

Les corneilles sont-elles coupables du délit de sale bobine… comme d’autres dans notre société ?
En fait cet oiseau se révèle utile mais est victime d’une injuste mauvaise réputation engendrée par la supertition.

Gramophone


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Poème en Phonétique

pjeʁo nwaʁ
la tɑ̃pεtə avε tu detʁɥi
lε povʁəz- wazoz- etε ɡʁɔɡi
lε nid dəvε εtʁə ʁəkɔ̃stʁɥi
ʒə lε vwajε də ma fənεtʁə dy ʒaʁdɛ̃
kɔʁnεjə pɔʁtɑ̃ o fεtə dœ̃ sapɛ̃
bʁɑ̃ʃεtəz- e bʁɛ̃dijəz- ɑ̃n- apwɛ̃
ʒuʁ apʁε ʒuʁ døz- wazo nwaʁ
maʁodε ʒysko bɔ̃swaʁ
ɑ̃ kʁjajɑ̃ avεk bɔ̃ εspwaʁ
sə kuplə fidεlə e ɛ̃teɡʁal
pofinε lə kufɛ̃ kɔ̃ʒyɡal
ʒyska lideal aʁʃitεktyʁal
sεz- wazoz- o plymaʒə kaʁbɔnə
o vɔl pasjɑ̃, ʒamε nə ʃɑ̃tɔnə
mε syʁvεje lε ʃɑ̃ monotɔnə
mal εme, inapʁesje, adaptatœʁ
viktimə də lœʁ ɔpskyʁə nwaʁsœʁ
pase puʁ dɔʁiblə ʁamɔnœʁ
bɔnə ʒɑ̃ nə diskʁimine
sε pjeʁo nwaʁ maltʁεte
nɔ̃ kə lœʁ ʃɑ̃ eʁaje
(ki deʁɑ̃ʒə œ̃ pø… )
ɡʁamɔfɔnə