Prose : Dulcinée
A Propos
Décrivez un rêve…
Dulcinée
Mon rêve serait plutôt une chimère, une créature fantasmagorique sorti de la fusion de désirs, de connaissances et de besoins. Elle est représentée grâce à ce qu’elle me montre complétée par mon imagination laissant entrer toute la beauté du monde possible dans les parts d’ombre de sa « Terra Incognita ».
C’est un tableau dépeint par un cœur lourd, un esprit ivre et un corps fatigué.
Ce tableau est là comme un miroir, c’est la fusion en corolle de deux êtres, admirant un être (un amour) et admirant l’être qu’il vous fait être : votre reflet, vous permettant de donner le meilleur de vous-même, de celui que l’on veut être… pour l’autre. C’est une émancipation, une sublimation, un envol.
Je laisse glisser ses mots comme je laisserais glisser ma main sur ta joue. J’écris d’un premier jet, c’est pour moi une façon d’explorer et de cristalliser l’émotion à vif.
Je suis sur que je n’arriverais pas à exprimer tout ce que j’ai sur le cœur, car il est lourd de beaucoup d’autres choses qui l’oppressent. Lui-même ne peut flamboyer et rayonner de l’ardeur que tu pourrais lui insuffler.
Je ne me rends pas encore compte de ce qu’il se passe. Je suis tellement perfectionniste, surtout dans ma vision de l’amour rendue sacrée par tellement d’attentes et d’espoirs, rendant ivre mon esprit, car aimer pour la vie, aimer pour être en vie, aimer but de la vie, aimer pour donner la vie, mais qu’est-ce que la vie sinon notre bien le plus précieux ? !
Mon corps lui est fatigué, la vie qui l’habite va trop vite pour lui tout en lui donnant l’impression de faire du sur place : il dérape, il plonge, il se ronge comme il respire.
Je suis dans une Brume de milliers de problèmes, de doutes, de questions, de choix, de conséquences, de peurs… ça vous gâche le goût de la vie.
Tu es une main tendue du ciel pour moi (et Dieu donna la vie à Adam) , une bénédiction, comme la vision de la terre promise pour un homme à bord d’un navire à voile de fortune, sur une mer déchainée mais sans vent, un calvaire de Sisyphe dont tu serais la délivrance.
Ton corps est le lieu de ce rêve, ton esprit est la force qui l’habite, qui en émane.
Tes cheveux sont un nuage, une douceur fluide et parfumée.
Tes yeux… tes yeux sont les fenêtres de ce rêve, je veux m’y perdre, que tu me fasses rêver. Ton regard est une morphine sur une âme souffrante et tourmentée.
Ton nez… contre le mien (bisou esquimau) est le câlin le plus simple et le plus doux au monde.
Ta bouche est l’expression de ce rêve, c’est l’endroit où je viens me ressourcer, de tes baisers, doux et sucrés, de tes paroles ciselées avec finesse qui tombent avec grâce comme les notes d’un piano sur la musique de mon âme, et de ta voix, chaude, suave, timide, jeune… envoutante, la mélodie de ta pensée.
Ton cou est mon refuge, je m’y cache du regard du monde, à l’abri des nuages, je l’embrasse et le mord pour en apprécier la douce chaleur.
Tes seins sont les reliefs de ce paradis. Ils sont un belvédère de fascination, un abandon charnel à ta poitrine.
Ton ventre est une vallée de frissons, où j’aime m’aventurer, sublimant les courbes et les creux de tes hanches.
Ton dos est un désert épidermique où j’aime me retrouver seul, comme si tu étais une planète du temps post-Galiléen (quand la Terre était plate) . C’est un côté en contraste avec l’autre, car dans l’univers qui émane de toi, c’est la face cachée au soleil, à ton regard.
Je n’ai pas fini l’exploration de ton corps mais c’est une utopie du bonheur et des sens où je me ressource en toute subjectivité, un endroit où il fait bon vivre.
Offre-moi ce rêve, écoute-moi, parle-moi, embrasse-moi, caresse-moi, donne une raison à mon être et je t’offrirais le meilleur de moi-même, car ce bonheur entre nous deux mérite seulement d’être parfait. Alors laissons-nous nous rendre parfait. J’en ai besoin, tu me manques tellement… Je t’aime.
C’est un tableau dépeint par un cœur lourd, un esprit ivre et un corps fatigué.
Ce tableau est là comme un miroir, c’est la fusion en corolle de deux êtres, admirant un être (un amour) et admirant l’être qu’il vous fait être : votre reflet, vous permettant de donner le meilleur de vous-même, de celui que l’on veut être… pour l’autre. C’est une émancipation, une sublimation, un envol.
Je laisse glisser ses mots comme je laisserais glisser ma main sur ta joue. J’écris d’un premier jet, c’est pour moi une façon d’explorer et de cristalliser l’émotion à vif.
Je suis sur que je n’arriverais pas à exprimer tout ce que j’ai sur le cœur, car il est lourd de beaucoup d’autres choses qui l’oppressent. Lui-même ne peut flamboyer et rayonner de l’ardeur que tu pourrais lui insuffler.
Je ne me rends pas encore compte de ce qu’il se passe. Je suis tellement perfectionniste, surtout dans ma vision de l’amour rendue sacrée par tellement d’attentes et d’espoirs, rendant ivre mon esprit, car aimer pour la vie, aimer pour être en vie, aimer but de la vie, aimer pour donner la vie, mais qu’est-ce que la vie sinon notre bien le plus précieux ? !
Mon corps lui est fatigué, la vie qui l’habite va trop vite pour lui tout en lui donnant l’impression de faire du sur place : il dérape, il plonge, il se ronge comme il respire.
Je suis dans une Brume de milliers de problèmes, de doutes, de questions, de choix, de conséquences, de peurs… ça vous gâche le goût de la vie.
Tu es une main tendue du ciel pour moi (et Dieu donna la vie à Adam) , une bénédiction, comme la vision de la terre promise pour un homme à bord d’un navire à voile de fortune, sur une mer déchainée mais sans vent, un calvaire de Sisyphe dont tu serais la délivrance.
Ton corps est le lieu de ce rêve, ton esprit est la force qui l’habite, qui en émane.
Tes cheveux sont un nuage, une douceur fluide et parfumée.
Tes yeux… tes yeux sont les fenêtres de ce rêve, je veux m’y perdre, que tu me fasses rêver. Ton regard est une morphine sur une âme souffrante et tourmentée.
Ton nez… contre le mien (bisou esquimau) est le câlin le plus simple et le plus doux au monde.
Ta bouche est l’expression de ce rêve, c’est l’endroit où je viens me ressourcer, de tes baisers, doux et sucrés, de tes paroles ciselées avec finesse qui tombent avec grâce comme les notes d’un piano sur la musique de mon âme, et de ta voix, chaude, suave, timide, jeune… envoutante, la mélodie de ta pensée.
Ton cou est mon refuge, je m’y cache du regard du monde, à l’abri des nuages, je l’embrasse et le mord pour en apprécier la douce chaleur.
Tes seins sont les reliefs de ce paradis. Ils sont un belvédère de fascination, un abandon charnel à ta poitrine.
Ton ventre est une vallée de frissons, où j’aime m’aventurer, sublimant les courbes et les creux de tes hanches.
Ton dos est un désert épidermique où j’aime me retrouver seul, comme si tu étais une planète du temps post-Galiléen (quand la Terre était plate) . C’est un côté en contraste avec l’autre, car dans l’univers qui émane de toi, c’est la face cachée au soleil, à ton regard.
Je n’ai pas fini l’exploration de ton corps mais c’est une utopie du bonheur et des sens où je me ressource en toute subjectivité, un endroit où il fait bon vivre.
Offre-moi ce rêve, écoute-moi, parle-moi, embrasse-moi, caresse-moi, donne une raison à mon être et je t’offrirais le meilleur de moi-même, car ce bonheur entre nous deux mérite seulement d’être parfait. Alors laissons-nous nous rendre parfait. J’en ai besoin, tu me manques tellement… Je t’aime.
Guenael
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Poème en Phonétique
mɔ̃ ʁεvə səʁε plyto ynə ʃimεʁə, ynə kʁeatyʁə fɑ̃tasmaɡɔʁikə sɔʁti də la fyzjɔ̃ də deziʁ, də kɔnεsɑ̃səz- e də bəzwɛ̃. εllə ε ʁəpʁezɑ̃te ɡʁasə a sə kεllə mə mɔ̃tʁə kɔ̃plete paʁ mɔ̃n- imaʒinasjɔ̃ lεsɑ̃ ɑ̃tʁe tutə la bote dy mɔ̃də pɔsiblə dɑ̃ lε paʁ dɔ̃bʁə də sa « teʁa ɛ̃kɔɲita ».
sεt- œ̃ tablo depɛ̃ paʁ œ̃ kœʁ luʁ, œ̃n- εspʁi ivʁə e œ̃ kɔʁ fatiɡe.
sə tablo ε la kɔmə œ̃ miʁwaʁ, sε la fyzjɔ̃ ɑ̃ kɔʁɔlə də døz- εtʁə, admiʁɑ̃ œ̃n- εtʁə (œ̃ amuʁ) εt admiʁɑ̃ lεtʁə kil vu fε εtʁə : vɔtʁə ʁəflε, vu pεʁmεtɑ̃ də dɔne lə mεjœʁ də vu mεmə, də səlɥi kə lɔ̃ vø εtʁə… puʁ lotʁə. sεt- ynə emɑ̃sipasjɔ̃, ynə syblimasjɔ̃, œ̃n- ɑ̃vɔl.
ʒə lεsə ɡlise sε mo kɔmə ʒə lεsəʁε ɡlise ma mɛ̃ syʁ ta ʒu. ʒekʁi dœ̃ pʁəmje ʒεt, sε puʁ mwa ynə fasɔ̃ dεksplɔʁe e də kʁistalize lemɔsjɔ̃ a vif.
ʒə sɥi syʁ kə ʒə naʁivəʁε pa a εkspʁime tu sə kə ʒε syʁ lə kœʁ, kaʁ il ε luʁ də boku dotʁə- ʃozə ki lɔpʁəse. lɥi mεmə nə pø flɑ̃bwaje e ʁεjɔne də laʁdœʁ kə ty puʁʁε lɥi ɛ̃syfle.
ʒə nə mə ʁɑ̃ pa ɑ̃kɔʁə kɔ̃tə də sə kil sə pasə. ʒə sɥi tεllmɑ̃ pεʁfεksjɔnistə, syʁtu dɑ̃ ma vizjɔ̃ də lamuʁ ʁɑ̃dɥ sakʁe paʁ tεllmɑ̃ datɑ̃təz- e dεspwaʁ, ʁɑ̃dɑ̃ ivʁə mɔ̃n- εspʁi, kaʁ εme puʁ la vi, εme puʁ εtʁə ɑ̃ vi, εme byt də la vi, εme puʁ dɔne la vi, mε kε sə kə la vi sinɔ̃ nɔtʁə bjɛ̃ lə plys pʁesjø ? !
mɔ̃ kɔʁ lɥi ε fatiɡe, la vi ki labitə va tʁo vitə puʁ lɥi tut- ɑ̃ lɥi dɔnɑ̃ lɛ̃pʁesjɔ̃ də fεʁə dy syʁ plasə : il deʁapə, il plɔ̃ʒə, il sə ʁɔ̃ʒə kɔmə il ʁεspiʁə.
ʒə sɥi dɑ̃z- ynə bʁymə də milje də pʁɔblεmə, də dutə, də kεstjɔ̃, də ʃwa, də kɔ̃sekɑ̃sə, də pœʁ… sa vu ɡaʃə lə ɡu də la vi.
ty ε ynə mɛ̃ tɑ̃dɥ dy sjεl puʁ mwa (εt djø dɔna la vi a adam) , ynə benediksjɔ̃, kɔmə la vizjɔ̃ də la teʁə pʁɔmizə puʁ œ̃n- ɔmə a bɔʁ dœ̃ naviʁə a vwalə də fɔʁtynə, syʁ ynə mεʁ deʃεne mε sɑ̃ vɑ̃, œ̃ kalvεʁə də sizifə dɔ̃ ty səʁε la delivʁɑ̃sə.
tɔ̃ kɔʁz- ε lə ljø də sə ʁεvə, tɔ̃n- εspʁi ε la fɔʁsə ki labitə, ki ɑ̃n- emanə.
tε ʃəvø sɔ̃t- œ̃ nɥaʒə, ynə dusœʁ flɥidə e paʁfyme.
tεz- iø… tεz- iø sɔ̃ lε fənεtʁə- də sə ʁεvə, ʒə vø mi pεʁdʁə, kə ty mə fasə ʁεve. tɔ̃ ʁəɡaʁ εt- ynə mɔʁfinə syʁ ynə amə sufʁɑ̃tə e tuʁmɑ̃te.
tɔ̃ ne… kɔ̃tʁə lə mjən (bizu εskimo) εst lə kalɛ̃ lə plys sɛ̃plə e lə plys duz- o mɔ̃də.
ta buʃə ε lεkspʁesjɔ̃ də sə ʁεvə, sε lɑ̃dʁwa u ʒə vjɛ̃ mə ʁəsuʁse, də tε bεze, duz- e sykʁe, də tε paʁɔlə sizəlez- avεk finεsə ki tɔ̃be avεk ɡʁasə kɔmə lε nɔtə dœ̃ pjano syʁ la myzikə də mɔ̃n- amə, e də ta vwa, ʃodə, sɥavə, timidə, ʒənə… ɑ̃vutɑ̃tə, la melɔdi də ta pɑ̃se.
tɔ̃ ku ε mɔ̃ ʁəfyʒə, ʒə mi kaʃə dy ʁəɡaʁ dy mɔ̃də, a labʁi dε nɥaʒə, ʒə lɑ̃bʁasə e lə mɔʁ puʁ ɑ̃n- apʁesje la dusə ʃalœʁ.
tε sɛ̃ sɔ̃ lε ʁəljεf də sə paʁadi. il sɔ̃t- œ̃ bεlvedεʁə də fasinasjɔ̃, œ̃n- abɑ̃dɔ̃ ʃaʁnεl a ta pwatʁinə.
tɔ̃ vɑ̃tʁə εt- ynə vale də fʁisɔ̃, u ʒεmə mavɑ̃tyʁe, syblimɑ̃ lε kuʁbəz- e lε kʁø də tεz- ɑ̃ʃə.
tɔ̃ doz- εt- œ̃ dezεʁ epidεʁmikə u ʒεmə mə ʁətʁuve səl, kɔmə si ty etεz- ynə planεtə dy tɑ̃ pɔst ɡalileən (kɑ̃ la teʁə etε platə) . sεt- œ̃ kote ɑ̃ kɔ̃tʁastə avεk lotʁə, kaʁ dɑ̃ lynive ki emanə də twa, sε la fasə kaʃe o sɔlεj, a tɔ̃ ʁəɡaʁ.
ʒə nε pa fini lεksplɔʁasjɔ̃ də tɔ̃ kɔʁ mε sεt- ynə ytɔpi dy bɔnœʁ e dε sɑ̃sz- u ʒə mə ʁəsuʁsə ɑ̃ tutə sybʒεktivite, œ̃n- ɑ̃dʁwa u il fε bɔ̃ vivʁə.
ɔfʁə mwa sə ʁεvə, ekutə mwa, paʁlə mwa, ɑ̃bʁasə mwa, kaʁεsə mwa, dɔnə ynə ʁεzɔ̃ a mɔ̃n- εtʁə e ʒə tɔfʁiʁε lə mεjœʁ də mwa mεmə, kaʁ sə bɔnœʁ ɑ̃tʁə nu dø meʁitə sələmɑ̃ dεtʁə paʁfε. alɔʁ lεsɔ̃ nu nu ʁɑ̃dʁə paʁfε. ʒɑ̃n- ε bəzwɛ̃, ty mə mɑ̃k tεllmɑ̃… ʒə tεmə.
sεt- œ̃ tablo depɛ̃ paʁ œ̃ kœʁ luʁ, œ̃n- εspʁi ivʁə e œ̃ kɔʁ fatiɡe.
sə tablo ε la kɔmə œ̃ miʁwaʁ, sε la fyzjɔ̃ ɑ̃ kɔʁɔlə də døz- εtʁə, admiʁɑ̃ œ̃n- εtʁə (œ̃ amuʁ) εt admiʁɑ̃ lεtʁə kil vu fε εtʁə : vɔtʁə ʁəflε, vu pεʁmεtɑ̃ də dɔne lə mεjœʁ də vu mεmə, də səlɥi kə lɔ̃ vø εtʁə… puʁ lotʁə. sεt- ynə emɑ̃sipasjɔ̃, ynə syblimasjɔ̃, œ̃n- ɑ̃vɔl.
ʒə lεsə ɡlise sε mo kɔmə ʒə lεsəʁε ɡlise ma mɛ̃ syʁ ta ʒu. ʒekʁi dœ̃ pʁəmje ʒεt, sε puʁ mwa ynə fasɔ̃ dεksplɔʁe e də kʁistalize lemɔsjɔ̃ a vif.
ʒə sɥi syʁ kə ʒə naʁivəʁε pa a εkspʁime tu sə kə ʒε syʁ lə kœʁ, kaʁ il ε luʁ də boku dotʁə- ʃozə ki lɔpʁəse. lɥi mεmə nə pø flɑ̃bwaje e ʁεjɔne də laʁdœʁ kə ty puʁʁε lɥi ɛ̃syfle.
ʒə nə mə ʁɑ̃ pa ɑ̃kɔʁə kɔ̃tə də sə kil sə pasə. ʒə sɥi tεllmɑ̃ pεʁfεksjɔnistə, syʁtu dɑ̃ ma vizjɔ̃ də lamuʁ ʁɑ̃dɥ sakʁe paʁ tεllmɑ̃ datɑ̃təz- e dεspwaʁ, ʁɑ̃dɑ̃ ivʁə mɔ̃n- εspʁi, kaʁ εme puʁ la vi, εme puʁ εtʁə ɑ̃ vi, εme byt də la vi, εme puʁ dɔne la vi, mε kε sə kə la vi sinɔ̃ nɔtʁə bjɛ̃ lə plys pʁesjø ? !
mɔ̃ kɔʁ lɥi ε fatiɡe, la vi ki labitə va tʁo vitə puʁ lɥi tut- ɑ̃ lɥi dɔnɑ̃ lɛ̃pʁesjɔ̃ də fεʁə dy syʁ plasə : il deʁapə, il plɔ̃ʒə, il sə ʁɔ̃ʒə kɔmə il ʁεspiʁə.
ʒə sɥi dɑ̃z- ynə bʁymə də milje də pʁɔblεmə, də dutə, də kεstjɔ̃, də ʃwa, də kɔ̃sekɑ̃sə, də pœʁ… sa vu ɡaʃə lə ɡu də la vi.
ty ε ynə mɛ̃ tɑ̃dɥ dy sjεl puʁ mwa (εt djø dɔna la vi a adam) , ynə benediksjɔ̃, kɔmə la vizjɔ̃ də la teʁə pʁɔmizə puʁ œ̃n- ɔmə a bɔʁ dœ̃ naviʁə a vwalə də fɔʁtynə, syʁ ynə mεʁ deʃεne mε sɑ̃ vɑ̃, œ̃ kalvεʁə də sizifə dɔ̃ ty səʁε la delivʁɑ̃sə.
tɔ̃ kɔʁz- ε lə ljø də sə ʁεvə, tɔ̃n- εspʁi ε la fɔʁsə ki labitə, ki ɑ̃n- emanə.
tε ʃəvø sɔ̃t- œ̃ nɥaʒə, ynə dusœʁ flɥidə e paʁfyme.
tεz- iø… tεz- iø sɔ̃ lε fənεtʁə- də sə ʁεvə, ʒə vø mi pεʁdʁə, kə ty mə fasə ʁεve. tɔ̃ ʁəɡaʁ εt- ynə mɔʁfinə syʁ ynə amə sufʁɑ̃tə e tuʁmɑ̃te.
tɔ̃ ne… kɔ̃tʁə lə mjən (bizu εskimo) εst lə kalɛ̃ lə plys sɛ̃plə e lə plys duz- o mɔ̃də.
ta buʃə ε lεkspʁesjɔ̃ də sə ʁεvə, sε lɑ̃dʁwa u ʒə vjɛ̃ mə ʁəsuʁse, də tε bεze, duz- e sykʁe, də tε paʁɔlə sizəlez- avεk finεsə ki tɔ̃be avεk ɡʁasə kɔmə lε nɔtə dœ̃ pjano syʁ la myzikə də mɔ̃n- amə, e də ta vwa, ʃodə, sɥavə, timidə, ʒənə… ɑ̃vutɑ̃tə, la melɔdi də ta pɑ̃se.
tɔ̃ ku ε mɔ̃ ʁəfyʒə, ʒə mi kaʃə dy ʁəɡaʁ dy mɔ̃də, a labʁi dε nɥaʒə, ʒə lɑ̃bʁasə e lə mɔʁ puʁ ɑ̃n- apʁesje la dusə ʃalœʁ.
tε sɛ̃ sɔ̃ lε ʁəljεf də sə paʁadi. il sɔ̃t- œ̃ bεlvedεʁə də fasinasjɔ̃, œ̃n- abɑ̃dɔ̃ ʃaʁnεl a ta pwatʁinə.
tɔ̃ vɑ̃tʁə εt- ynə vale də fʁisɔ̃, u ʒεmə mavɑ̃tyʁe, syblimɑ̃ lε kuʁbəz- e lε kʁø də tεz- ɑ̃ʃə.
tɔ̃ doz- εt- œ̃ dezεʁ epidεʁmikə u ʒεmə mə ʁətʁuve səl, kɔmə si ty etεz- ynə planεtə dy tɑ̃ pɔst ɡalileən (kɑ̃ la teʁə etε platə) . sεt- œ̃ kote ɑ̃ kɔ̃tʁastə avεk lotʁə, kaʁ dɑ̃ lynive ki emanə də twa, sε la fasə kaʃe o sɔlεj, a tɔ̃ ʁəɡaʁ.
ʒə nε pa fini lεksplɔʁasjɔ̃ də tɔ̃ kɔʁ mε sεt- ynə ytɔpi dy bɔnœʁ e dε sɑ̃sz- u ʒə mə ʁəsuʁsə ɑ̃ tutə sybʒεktivite, œ̃n- ɑ̃dʁwa u il fε bɔ̃ vivʁə.
ɔfʁə mwa sə ʁεvə, ekutə mwa, paʁlə mwa, ɑ̃bʁasə mwa, kaʁεsə mwa, dɔnə ynə ʁεzɔ̃ a mɔ̃n- εtʁə e ʒə tɔfʁiʁε lə mεjœʁ də mwa mεmə, kaʁ sə bɔnœʁ ɑ̃tʁə nu dø meʁitə sələmɑ̃ dεtʁə paʁfε. alɔʁ lεsɔ̃ nu nu ʁɑ̃dʁə paʁfε. ʒɑ̃n- ε bəzwɛ̃, ty mə mɑ̃k tεllmɑ̃… ʒə tεmə.