Poeme : La Nuit De Walpurgis
La Nuit De Walpurgis
Deux éphébes transis, venus de quel enfer
Haranguent l’assemblée, semant la zizanie.
Minuit, heure propice au jeu des somnifères. //
Bienvenue chez les gueux, du royaume des morts
Il fait chaud mes amis, jouissons du karma
L’orage Wagnérien est porteur de remords
Au format XXL, quand viendra le coma. //
Du tréfonds, nos délires, montent exacerbés
Effaçant une à une, toutes nos sensations
La fête s’éteindra, comme le fera la lune. //
Que proposer après : jouer aux runes ?
Un an encore, puis avec moi, sans aversion
Pour un jeu, cinq agapes vous y serez conviés.
PostScriptum
Bonjour à tous.
Je sors des ténèbres. Ayant perdu le goût de l’écriture, j’ai relu quelques brouillons, aucun ne me satisfaisais (cependant je ne les ai pas déchirés) .
Alors j’ai décidé de travailler, ou retravailler, certaines « techniques » d’écriture.
Ce qui donne le texte que vous venez de lire.
Quelques explications s’imposent.
La nuit de Walpurgis, une tradition « paienne » pour féter la fin de l’hiver, d’abord pratiquée en Allemagne, étendue à d’autres pays européens (dont la France, en Moselle) et encore bien ancrée en Suède.
Il s’agit de la nuit du 30 avril au 1° mai.
’ Le texte est un sonnet, normalement, à peu près respectueux de la métrique, sinon, ce n’est pas mon souci actuel.
’ MAIS CA SE CORSE. Les deux quatrains sont chacun un pangramme (utilisation au moins une fois de chaque lettre de l’alphabet) .
’ Le premier tercet n’est composé qu’avec des lettres neutres ou hautes.
’ Le second tercet n’est lui composé qu’avec des lettres neutres ou basses.
’ Lettres neutres : a - c - e - i - m -n - o - r - s - u - v - w - x
’ Lettres hautes, celles qui ont un jambage au dessus des lettres neutres : b - d - f - h - k - l - t
’ Lettres basses, jambage au dessous : g - j - p - q - y - z
’ Deux cas particuliers : en écriture manuelle, le « f » peut avoir un jambage haut et un jambage bas. Le « z », a un jambage bas.
Je suis pénible, je le sais.
A bientôt.
Guy
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Poème en Phonétique
døz- efebə tʁɑ̃zi, vənys də kεl ɑ̃fe
aʁɑ̃ɡe lasɑ̃ble, səmɑ̃ la zizani.
minɥi, œʁ pʁɔpisə o ʒø dε sɔmnifεʁə. slaʃ slaʃ
bjɛ̃vənɥ ʃe lε ɡø, dy ʁwajomə dε mɔʁ
il fε ʃo mεz- ami, ʒuisɔ̃ dy kaʁma
lɔʁaʒə waɲeʁjɛ̃ ε pɔʁtœʁ də ʁəmɔʁd
o fɔʁma iks iks εl, kɑ̃ vjɛ̃dʁa lə kɔma. slaʃ slaʃ
dy tʁefɔ̃, no deliʁə, mɔ̃te εɡzasεʁbe
efasɑ̃ ynə a ynə, tutə no sɑ̃sasjɔ̃
la fεtə setɛ̃dʁa, kɔmə lə fəʁa la lynə. slaʃ slaʃ
kə pʁɔpoze apʁε : ʒue o ʁynə ?
œ̃n- ɑ̃ ɑ̃kɔʁə, pɥiz- avεk mwa, sɑ̃z- avεʁsjɔ̃
puʁ œ̃ ʒø, sɛ̃k aɡapə vuz- i səʁe kɔ̃vje.