Poème-France.com

Poeme : La Nature Humaine



La Nature Humaine

Je ne l’ai pas cru quand je vous ai vu nu !
Comme vous l’auriez voulu.
Vous auriez pu vous épargner de la souillure ;
Mais tu te penchas vers la pourriture !
Loin de moi, tu n’es plus le bienvenu !
Tu es chassé du gîte et ne reviendras plus.
Ouste, vous les impurs !
Vous partirez avec vos chaussures,
Mais vous ne reviendrez pas, pour sûr.
Sauf si, par finir, vous êtes mûrs,
Triomphateurs des forces obscures.
Je suis et serai toujours au-dessus,
Ainsi que ceux qui m’ont connu,
Mes ennemis me seront méconnus ;
Toutefois, je serai une glu
Pour certains qui m’ont reconnu.
Enfin ! Vous vous êtes souvenus…
Ce qui est advenu du monde mis au menu
De la guerre, des cohues qui l’ont abattu,
Ont été causés par certains d’esprit dur.
N’allez pas mettre une confiance accrue
Au transitoire et à ces idées absurdes.
Bien que vous viviez des moments ardus,
Auxquelles vous voulez une justice congrue,
Rappelez-vous, le bien gagnera comme convenu.
Moi qui vous ai moulus, vous ai entretenus,
Qui ai votre allure, qui vous ai soutenus,
Qui vous ai fait briller après vous être battu,
Qui est indulgent envers ceux au dépourvu,
Je suis celui en qui vous avez tout eu !
Venez ! Foulez la rue ! Pas cette avenue,
Vaste et remplie d’embouteillages qui hurlent.
Elle mènera à moi, souhaitant que tous soient reçus.
Vous avez pu lire ce que j’ai dû
Écrire pour nous réconcilier ? Alors, tort résolu.
J’ai envie de vous délivrer de vos meurtrissures.
Dans mes bras ! cœurs vulnérables ou durs.
Si vous m’avez cru, je ne suis point déçu.
Je vous aime de tout mon cœur pur.
Hassan Hyjazi

PostScriptum

Écrit plutôt religieux parsemé d’allusions et de métaphores.


Pour mettre un commentaire

Poème en Phonétique

ʒə nə lε pa kʁy kɑ̃ ʒə vuz- ε vy ny !
kɔmə vu loʁje vuly.
vuz- oʁje py vuz- epaʁɲe də la sujyʁə,
mε ty tə pɑ̃ʃa vεʁ la puʁʁityʁə !
lwɛ̃ də mwa, ty nε plys lə bjɛ̃vəny !
ty ε ʃase dy ʒitə e nə ʁəvjɛ̃dʁa plys.
ustə, vu lεz- ɛ̃pyʁ !
vu paʁtiʁez- avεk vo ʃosyʁə,
mε vu nə ʁəvjɛ̃dʁe pa, puʁ syʁ.
sof si, paʁ finiʁ, vuz- εtə myʁ,
tʁjɔ̃fatœʁ dε fɔʁsəz- ɔpskyʁə.
ʒə sɥiz- e səʁε tuʒuʁz- o dəsy,
ɛ̃si kə sø ki mɔ̃ kɔny,
mεz- εnəmi mə səʁɔ̃ mekɔnys,
tutəfwa, ʒə səʁε ynə ɡly
puʁ sεʁtɛ̃ ki mɔ̃ ʁəkɔny.
ɑ̃fɛ̃ ! vu vuz- εtə suvənys…
sə ki εt- advəny dy mɔ̃də miz- o məny
də la ɡeʁə, dε kɔɥ ki lɔ̃ abaty,
ɔ̃ ete koze paʁ sεʁtɛ̃ dεspʁi dyʁ.
nale pa mεtʁə ynə kɔ̃fjɑ̃sə akʁy
o tʁɑ̃zitwaʁə e a sεz- idez- absyʁdə.
bjɛ̃ kə vu vivje dε mɔmɑ̃z- aʁdys,
okεllə vu vulez- ynə ʒystisə kɔ̃ɡʁy,
ʁapəle vu, lə bjɛ̃ ɡaɲəʁa kɔmə kɔ̃vəny.
mwa ki vuz- ε mulys, vuz- ε ɑ̃tʁətənys,
ki ε vɔtʁə alyʁə, ki vuz- ε sutənys,
ki vuz- ε fε bʁije apʁε vuz- εtʁə baty,
ki εt- ɛ̃dylʒe ɑ̃vεʁ søz- o depuʁvy,
ʒə sɥi səlɥi ɑ̃ ki vuz- ave tut- y !
vəne ! fule la ʁy ! pa sεtə avənɥ,
vastə e ʁɑ̃pli dɑ̃butεjaʒə ki yʁle.
εllə mεnəʁa a mwa, suεtɑ̃ kə tus swae ʁəsys.
vuz- ave py liʁə sə kə ʒε dy
ekʁiʁə puʁ nu ʁekɔ̃silje ? alɔʁ, tɔʁ ʁezɔly.
ʒε ɑ̃vi də vu delivʁe də vo məʁtʁisyʁə.
dɑ̃ mε bʁa ! kœʁ vylneʁabləz- u dyʁ.
si vu mave kʁy, ʒə nə sɥi pwɛ̃ desy.
ʒə vuz- εmə də tu mɔ̃ kœʁ pyʁ.