Poeme : Le Cosmos

Le soleil m’éclaire de ses milliers
De rayons de toute beauté
Qui s’élancent comme des fusées
Au travers de cet espace encombré.
Plus loin vous partirez
Et plus vous quitterez
Ce que vous avez d’abord laissé,
Ensuite abandonné.
Les astéroïdes ont encerclé
Les systèmes solaires imaginés.
Notre mode de vie est frustré
De n’avoir pas été là pour regarder
Le show des comètes en train de danser
Autour des planètes fatiguées de trop bouger.
De nombreux astéroïdes ont maltraité
Des centaines d’astres maintenant achevés.
Écoutez et observez ces rochers
Qui se sont acharnés sur les nouveau-nés ;
Comme des atomes qui s’unissent pour former
Les cieux, durant des millénaires, modeler.
Les voilà dans l’espace figée
En attendant rien de l’éternité,
Je parle de ces galaxies glacées,
Ces toupies grandioses, ces chandeliers !
Y a-t-il en leur sein des trous perforés,
Aspirant et étant toujours occupé
À toujours tuer sans rien demander,
À attaquer les orbes qui viennent transiter
Jusqu’aux tas de roches, même saturés ?
Sentez ces gaz compressés
Et ces vents de feu comprimés
Formant des nébuleuses colorées ;
Ces débris en lignes de force élancées
Pour qu’en boucle, ils puissent tournoyer
Autour de disques obèses, enchaînées.
Créatures, écrivez sur un papier
Toutes les merveilles que vous verrez,
De façon à ce que vous vous en souveniez
De l’univers jusqu’à son immensité.
À vous d’y croire ou de vous en méfier…
N’allez pas seulement vous stopper
À la Voie Lactée,
Mais continuez, ou par peur revenez…
Prolongez-vous sous ces étoiles qui vont dessiner
Dans le ciel de longues lignes détaillées
Que les hommes ont su apprivoiser
Avec leurs yeux émerveillés.
Des symboles, des êtres, à jamais encastrés
Au-dessus, se révélant seulement dans la soirée…
Tel est l’univers du premier jusqu’au dernier.

lə sɔlεj meklεʁə də sε milje
də ʁεjɔ̃ də tutə bote
ki selɑ̃se kɔmə dε fyze
o tʁavεʁ də sεt εspasə ɑ̃kɔ̃bʁe.
plys lwɛ̃ vu paʁtiʁe
e plys vu kitəʁe
sə kə vuz- ave dabɔʁ lεse,
ɑ̃sɥitə abɑ̃dɔne.
lεz- asteʁɔidəz- ɔ̃ ɑ̃sεʁkle
lε sistεmə sɔlεʁəz- imaʒine.
nɔtʁə mɔdə də vi ε fʁystʁe
də navwaʁ pa ete la puʁ ʁəɡaʁde
lə ʃɔw dε kɔmεtəz- ɑ̃ tʁɛ̃ də dɑ̃se
otuʁ dε planεtə fatiɡe də tʁo buʒe.
də nɔ̃bʁøz- asteʁɔidəz- ɔ̃ maltʁεte
dε sɑ̃tεnə dastʁə- mɛ̃tənɑ̃ aʃəve.
ekutez- e ɔpsεʁve sε ʁoʃe
ki sə sɔ̃t- aʃaʁne syʁ lε nuvo nes,
kɔmə dεz- atɔmə ki synise puʁ fɔʁme
lε sjø, dyʁɑ̃ dε milenεʁə, mɔdəle.
lε vwala dɑ̃ lεspasə fiʒe
ɑ̃n- atɑ̃dɑ̃ ʁjɛ̃ də letεʁnite,
ʒə paʁlə də sε ɡalaksi ɡlase,
sε tupi ɡʁɑ̃djozə, sε ʃɑ̃dəlje !
i a til ɑ̃ lœʁ sɛ̃ dε tʁus pεʁfɔʁe,
aspiʁɑ̃ e etɑ̃ tuʒuʁz- ɔkype
a tuʒuʁ tɥe sɑ̃ ʁjɛ̃ dəmɑ̃de,
a atake lεz- ɔʁbə- ki vjεne tʁɑ̃zite
ʒysko tas də ʁoʃə, mεmə satyʁe ?
sɑ̃te sε ɡaz kɔ̃pʁese
e sε vɑ̃ də fø kɔ̃pʁime
fɔʁmɑ̃ dε nebyløzə kɔlɔʁe,
sε debʁiz- ɑ̃ liɲə də fɔʁsə elɑ̃se
puʁ kɑ̃ buklə, il pɥise tuʁnwaje
otuʁ də diskz- ɔbεzə, ɑ̃ʃεne.
kʁeatyʁə, ekʁive syʁ œ̃ papje
tutə lε mεʁvεjə kə vu veʁe,
də fasɔ̃ a sə kə vu vuz- ɑ̃ suvənje
də lynive ʒyska sɔ̃n- imɑ̃site.
a vu di kʁwaʁə u də vuz- ɑ̃ mefje…
nale pa sələmɑ̃ vu stɔpe
a la vwa lakte,
mε kɔ̃tinɥe, u paʁ pœʁ ʁəvəne…
pʁɔlɔ̃ʒe vu su sεz- etwalə ki vɔ̃ desine
dɑ̃ lə sjεl də lɔ̃ɡ liɲə detaje
kə lεz- ɔməz- ɔ̃ sy apʁivwaze
avεk lœʁz- iøz- emεʁvεje.
dε sɛ̃bɔlə, dεz- εtʁə, a ʒamεz- ɑ̃kastʁe
o dəsy, sə ʁevelɑ̃ sələmɑ̃ dɑ̃ la swaʁe…
tεl ε lynive dy pʁəmje ʒysko dεʁnje.