Poeme : Coup De Foudre
Coup De Foudre
Chaque jour, en couvrant mon crève-cœur,
On m’ouvrira pour t’impartir ma chaleur,
Mais tu dormiras, quand même à l’écoute.
Assoupis sur mes membres lascifs, n’aie crainte.
Fallait bien qu’un effet survienne ; est-ce fortuit ?
Ressens-tu ma présence tendue ou es-tu transi ?
Après ton repos, nous fonderons un duo,
Inutile de mijoter longtemps pour savoir
Si tu succomberas juste après me revoir.
On m’ouvrira pour t’impartir ma chaleur,
Mais tu dormiras, quand même à l’écoute.
Assoupis sur mes membres lascifs, n’aie crainte.
Fallait bien qu’un effet survienne ; est-ce fortuit ?
Ressens-tu ma présence tendue ou es-tu transi ?
Après ton repos, nous fonderons un duo,
Inutile de mijoter longtemps pour savoir
Si tu succomberas juste après me revoir.
Hassan Hyjazi
PostScriptum
Sous l'ardeur promise par le titre, l'acrostiche « Coma frais » se construit sur une ironie dramatique et une antithèse filée : le champ lexical de la passion (« chaleur », « foudre ») se heurte ici au paradoxe d'une douce torpeur (« dormiras », « assoupis », « repos »), où le grand frisson amoureux fige les 2 êtres dans une suspension temporelle qui laisse place au rêve et au guet.
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Poème en Phonétique
ʃakə ʒuʁ, ɑ̃ kuvʁɑ̃ mɔ̃ kʁεvə kœʁ,
ɔ̃ muvʁiʁa puʁ tɛ̃paʁtiʁ ma ʃalœʁ,
mε ty dɔʁmiʁa, kɑ̃ mεmə a lekutə.
asupi syʁ mε mɑ̃bʁə- lasif, nε kʁɛ̃tə.
falε bjɛ̃ kœ̃n- efε syʁvjεnə, ε sə fɔʁtɥi ?
ʁəsɛ̃ ty ma pʁezɑ̃sə tɑ̃dɥ u ε ty tʁɑ̃zi ?
apʁε tɔ̃ ʁəpo, nu fɔ̃dəʁɔ̃z- œ̃ dyo,
inytilə də miʒɔte lɔ̃tɑ̃ puʁ savwaʁ
si ty sykɔ̃bəʁa ʒystə apʁε mə ʁəvwaʁ.
ɔ̃ muvʁiʁa puʁ tɛ̃paʁtiʁ ma ʃalœʁ,
mε ty dɔʁmiʁa, kɑ̃ mεmə a lekutə.
asupi syʁ mε mɑ̃bʁə- lasif, nε kʁɛ̃tə.
falε bjɛ̃ kœ̃n- efε syʁvjεnə, ε sə fɔʁtɥi ?
ʁəsɛ̃ ty ma pʁezɑ̃sə tɑ̃dɥ u ε ty tʁɑ̃zi ?
apʁε tɔ̃ ʁəpo, nu fɔ̃dəʁɔ̃z- œ̃ dyo,
inytilə də miʒɔte lɔ̃tɑ̃ puʁ savwaʁ
si ty sykɔ̃bəʁa ʒystə apʁε mə ʁəvwaʁ.