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Poeme : Le Dernier Transilien



Le Dernier Transilien

Les étrangers dans le train,
Quelques secondes de plus
Qu’une politesse convenue,
Leurs regards ont soutenu ;

Pour une commune raison
De queue ont choisi wagon ;
Car en disent les rumeurs
Qu’il s’aoute en trémeurs ;

Les étrangers dans la nuit
Espèrent partager leur amour ;
L’un descend et l’autre suit,
Tendresse en vaut le détour

En noirceur peint Monet,
De silences fugue Chopin ;
Les bassins valsent Moussin
Et les fruits consument Genet
Hewiegoodboy

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Poème en Phonétique

lεz- etʁɑ̃ʒe dɑ̃ lə tʁɛ̃,
kεlk səɡɔ̃də də plys
kynə pɔlitεsə kɔ̃vənɥ,
lœʁ ʁəɡaʁdz- ɔ̃ sutəny,

puʁ ynə kɔmynə ʁεzɔ̃
də kø ɔ̃ ʃwazi waɡɔ̃,
kaʁ ɑ̃ dize lε ʁymœʁ
kil sautə ɑ̃ tʁemœʁ,

lεz- etʁɑ̃ʒe dɑ̃ la nɥi
εspεʁe paʁtaʒe lœʁ amuʁ,
lœ̃ desɑ̃t- e lotʁə sɥi,
tɑ̃dʁεsə ɑ̃ vo lə detuʁ

ɑ̃ nwaʁsœʁ pɛ̃ mɔnε,
də silɑ̃sə fyɡ ʃɔpɛ̃,
lε basɛ̃ valse musɛ̃
e lε fʁɥi kɔ̃syme ʒənε