Poeme : Prison

Derrière les barreaux,
Ils ont oublié le chant des oiseaux.
Ne connaissent plus les rues,
Ils sont perdu dans l’inconnu.
Dans cette prison d’enfer,
Accusé à tort et à travers.
Toute une vie brisé,
Pourront-il se relever ?
D’autres punis pour leurs crimes,
Qui ont fait des victimes.
Si peu d’activité pour occuper leurs jours,
Pour effacer de leur pensée leur amour.
En attendant les jours de visites avec envie,
Pour enfin avec leurs proches être réunis.
Qu’ils puissent leurs apporter du réconfort,
Pour qu’ils continuent à être fort.
Ce peu de temps écoulé au parloir,
Où ils essaient de cacher leur désespoir.
Des mots de douceur,
Pour réchauffer leurs cœurs.
Des courriers pour continuer d’exister,
Même si au fond ils resteront, à vie marqués.
Cette profonde déchirure,
Des larmes contenues à force d’usure.
Le manque de leurs proches si loin,
Les remplissent de chagrin.
Ces prisonniers de l’enfer,
Qui pour certains ne verront plus la lumière.

dəʁjεʁə lε baʁo,
ilz- ɔ̃ ublje lə ʃɑ̃ dεz- wazo.
nə kɔnεse plys lε ʁy,
il sɔ̃ pεʁdy dɑ̃ lɛ̃kɔny.
dɑ̃ sεtə pʁizɔ̃ dɑ̃fe,
akyze a tɔʁ e a tʁavεʁ.
tutə ynə vi bʁize,
puʁʁɔ̃ til sə ʁələve ?
dotʁə- pyni puʁ lœʁ kʁimə,
ki ɔ̃ fε dε viktimə.
si pø daktivite puʁ ɔkype lœʁ ʒuʁ,
puʁ efase də lœʁ pɑ̃se lœʁ amuʁ.
ɑ̃n- atɑ̃dɑ̃ lε ʒuʁ də vizitəz- avεk ɑ̃vi,
puʁ ɑ̃fɛ̃ avεk lœʁ pʁoʃəz- εtʁə ʁeyni.
kil pɥise lœʁz- apɔʁte dy ʁekɔ̃fɔʁ,
puʁ kil kɔ̃tinɥe a εtʁə fɔʁ.
sə pø də tɑ̃z- ekule o paʁlwaʁ,
u ilz- esε də kaʃe lœʁ dezεspwaʁ.
dε mo də dusœʁ,
puʁ ʁeʃofe lœʁ kœʁ.
dε kuʁʁje puʁ kɔ̃tinɥe dεɡziste,
mεmə si o fɔ̃t- il ʁεstəʁɔ̃, a vi maʁke.
sεtə pʁɔfɔ̃də deʃiʁyʁə,
dε laʁmə- kɔ̃tənɥz- a fɔʁsə dyzyʁə.
lə mɑ̃kə də lœʁ pʁoʃə si lwɛ̃,
lε ʁɑ̃plise də ʃaɡʁɛ̃.
sε pʁizɔnje də lɑ̃fe,
ki puʁ sεʁtɛ̃ nə veʁɔ̃ plys la lymjεʁə.