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Poeme : Chanson De La Camarde



Chanson De La Camarde

Le Temps déserte la pendule.
Crépite mon autodafé.
Le Pape vend en vain des bulles.
Le vent commence à sangloter.

Crépite mon autodafé.
Je n’ai aucun vers somnambule.
Le vent commence à sangloter.
Tombe aisément le crépuscule.

Je n’ai aucun vers somnabule.
La Camarde est toujours auprès.
Tombe aisément le crépuscule.
L’écho s’éteint à tout jamais.

La Camarde est toujurs auprès.
A mon chevet un cierge brûle.
L’écho s’éteint à tout jamais.
Le Temps déserte la pendule !
Ioan Grunz

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Poème en Phonétique

lə tɑ̃ dezεʁtə la pɑ̃dylə.
kʁepitə mɔ̃n- otɔdafe.
lə papə vɑ̃t- ɑ̃ vɛ̃ dε bylə.
lə vɑ̃ kɔmɑ̃sə a sɑ̃ɡlɔte.

kʁepitə mɔ̃n- otɔdafe.
ʒə nε okœ̃ vεʁ sɔmnɑ̃bylə.
lə vɑ̃ kɔmɑ̃sə a sɑ̃ɡlɔte.
tɔ̃bə εzemɑ̃ lə kʁepyskylə.

ʒə nε okœ̃ vεʁ sɔmnabylə.
la kamaʁdə ε tuʒuʁz- opʁε.
tɔ̃bə εzemɑ̃ lə kʁepyskylə.
leʃo setɛ̃ a tu ʒamε.

la kamaʁdə ε tuʒyʁz- opʁε.
a mɔ̃ ʃəvε œ̃ sjεʁʒə bʁylə.
leʃo setɛ̃ a tu ʒamε.
lə tɑ̃ dezεʁtə la pɑ̃dylə !