Poeme : Cimetière.

Au milieu de quatres murs,
Les chrysanthèmes oubliés,
Les plaques salissantes
Reposent tranquilement.

Les oiseaux s’amusent,
Volent, chantent et recommencent,
Les oiseaux vivent,
Au milieu de tout ces morts.

Parfois, quelques visiteurs,
En coup de vent, passent,
Arrosent les fleurs,
Enlèvent les feuilles mortes.

Parfois quelques visiteurs
Lisent les noms, les dates,
Regardent les tombent abîmées
Et parlent du passé.

De temps en temps,
Les gens se regroupent
Autour d’une nouvelle pierre
Toute neuve, la croix en bois.

De temps en temps
Les gens se regroupent
Écoutent le curé
Pour prier, et pour pleurer.

C’est avec les yeux humides
Que je sort d’un cimetière,
C’est toujours un drame terrible,
De penser au cimetière.

o miljø də katʁə- myʁ,
lε kʁizɑ̃tεməz- ublje,
lε plak salisɑ̃tə
ʁəpoze tʁɑ̃kiləmɑ̃.

lεz- wazo samyze,
vɔle, ʃɑ̃te e ʁəkɔmɑ̃se,
lεz- wazo vive,
o miljø də tu sε mɔʁ.

paʁfwa, kεlk vizitœʁ,
ɑ̃ ku də vɑ̃, pase,
aʁoze lε flœʁ,
ɑ̃lεve lε fœjə mɔʁtə.

paʁfwa kεlk vizitœʁ
lize lε nɔ̃, lε datə,
ʁəɡaʁde lε tɔ̃be abime
e paʁle dy pase.

də tɑ̃z- ɑ̃ tɑ̃,
lε ʒɑ̃ sə ʁəɡʁupe
otuʁ dynə nuvεllə pjeʁə
tutə nəvə, la kʁwa ɑ̃ bwa.

də tɑ̃z- ɑ̃ tɑ̃
lε ʒɑ̃ sə ʁəɡʁupe
ekute lə kyʁe
puʁ pʁje, e puʁ pləʁe.

sεt- avεk lεz- iø ymidə
kə ʒə sɔʁ dœ̃ simətjεʁə,
sε tuʒuʁz- œ̃ dʁamə teʁiblə,
də pɑ̃se o simətjεʁə.