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Poeme : Le Mythe D’androgyne.



Le Mythe D’androgyne.

Il y eut un temps ma chère où nous étions heureux
Souvenez-vous des délicates promesses,
Qui le soir vous berçaient d’un amour majestueux.
Nous étions, vous et moi émus jusqu’à l’ivresse.

Mais soudainement le bât blesse. Nous voici
Dévastés, épuisés, et Tristes Anéantis.
Nous avons déclenchés la colère des Dieux
Il n’y a plus de repos à l’ombre de vos yeux.

Oh mon amour, savez-vous que je cherche encore
De quoi nourrir le feu qui m’agite en sursaut.
Je vous en prie donnez-moi ce beau réconfort
Redevenez âme sœur, moitié, îlot, repos.

Oh je vous cherche en vain depuis dix mille années
Vous ma promise, ma divine, je vous aime.
Mais feus nos idéaux, nous voici séparés
Large blessure en sang comme vos lèvres vermeilles.
L'eau

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Poème en Phonétique

il i y œ̃ tɑ̃ ma ʃεʁə u nuz- esjɔ̃z- œʁø
suvəne vu dε delikatə pʁɔmesə,
ki lə swaʁ vu bεʁsε dœ̃n- amuʁ maʒεstɥø.
nuz- esjɔ̃, vuz- e mwa emys ʒyska livʁεsə.

mε sudεnəmɑ̃ lə bat blεsə. nu vwasi
devaste, epɥize, e tʁistəz- aneɑ̃ti.
nuz- avɔ̃ deklɑ̃ʃe la kɔlεʁə dε djø
il ni a plys də ʁəpoz- a lɔ̃bʁə də voz- iø.

ɔ mɔ̃n- amuʁ, save vu kə ʒə ʃεʁʃə ɑ̃kɔʁə
də kwa nuʁʁiʁ lə fø ki maʒitə ɑ̃ syʁso.
ʒə vuz- ɑ̃ pʁi dɔne mwa sə bo ʁekɔ̃fɔʁ
ʁədəvənez- amə sœʁ, mwatje, ilo, ʁəpo.

ɔ ʒə vu ʃεʁʃə ɑ̃ vɛ̃ dəpɥi di- milə ane
vu ma pʁɔmizə, ma divinə, ʒə vuz- εmə.
mε føs noz- ideo, nu vwasi sepaʁe
laʁʒə blesyʁə ɑ̃ sɑ̃ kɔmə vo lεvʁə- vεʁmεjə.