Poeme : Maman

Maman ! Ma jolie maman !
Tu ne voyais rien et pourtant.
Mes yeux te disaient de temps en temps,
Mon cœur saignait trop souvent ! ! !

Maman ! Ma douce maman ! !
Si tu savais comme tout était lent.
Tu n’imaginais rien et pourtant,
Chaque jour je faisais semblant ! ! !

Maman ! Ma tendre maman ! ! !
J’étais ton tout premier enfant.
La petite poupée que tu parlais si souvent,
Entre ses mains je le suis devenue par moment ! ! !

Maman ! Ma merveilleuse maman ! ! ! !
J’étais ta fierté de chaque instant.
Tu n’as jamais rien vu, pourquoi ? Et comment ?
Je ne t’en veux pas il était trop méchant ! ! !

Maman ! Mon adorable maman ! ! ! ! !
J’aurai aimé te parler bien avant.
J’aurai voulu ne jamais faire semblant,
Et te dire aides-moi avec du cran ! ! !

mamɑ̃ ! ma ʒɔli mamɑ̃ !
ty nə vwajε ʁjɛ̃ e puʁtɑ̃.
mεz- iø tə dizε də tɑ̃z- ɑ̃ tɑ̃,
mɔ̃ kœʁ sεɲε tʁo suvɑ̃ ! ! !

mamɑ̃ ! ma dusə mamɑ̃ ! !
si ty savε kɔmə tut- etε lɑ̃.
ty nimaʒinε ʁjɛ̃ e puʁtɑ̃,
ʃakə ʒuʁ ʒə fəzε sɑ̃blɑ̃ ! ! !

mamɑ̃ ! ma tɑ̃dʁə mamɑ̃ ! ! !
ʒetε tɔ̃ tu pʁəmje ɑ̃fɑ̃.
la pətitə pupe kə ty paʁlε si suvɑ̃,
ɑ̃tʁə sε mɛ̃ ʒə lə sɥi dəvənɥ paʁ mɔmɑ̃ ! ! !

mamɑ̃ ! ma mεʁvεjøzə mamɑ̃ ! ! !
ʒetε ta fjεʁte də ʃakə ɛ̃stɑ̃.
ty na ʒamε ʁjɛ̃ vy, puʁkwa ? e kɔmɑ̃ ?
ʒə nə tɑ̃ vø pa il etε tʁo meʃɑ̃ ! ! !

mamɑ̃ ! mɔ̃n- adɔʁablə mamɑ̃ ! ! !
ʒoʁε εme tə paʁle bjɛ̃ avɑ̃.
ʒoʁε vuly nə ʒamε fεʁə sɑ̃blɑ̃,
e tə diʁə εdə mwa avεk dy kʁɑ̃ ! ! !