Poeme : Dernier Voyage

Quand tout va mal, la fée immaculée t’illumine.
Elle est si fine et pure, que tu t’es laissé envoûter.
Grâce à elle tu vas pouvoir t’évader à jamais,
Car ses soldats détruiront les soucis qui te minent.
Dans tes veines, la guerre va bientot commencer,
Tu organises tes armées d’albâtre en rangs serrés.
Oh ! tu n’aurais pas dû les engager dans la narine !

Dès Leur intrusion tu as beaucoup souffert,
Puis tu as disparu pour ne jamais être acteur.
Que faisais tu quand elles piétinaient ton cœur ?
Tu n’étais pas le cerveau de la guerre.

Où étais tu quand elles saccageaient ton cerveau ?
Tu n’étais pas au cœur du combat.
Rapidement la fée immaculée revint vers toi
Pour t’emmener voyager une fois de trop.

Le long périple que tu as entamé ne s’est pas terminé.
La fée est devenue bourreau, et soldats ravisseurs :
Ils n’ont jamais quitté ni ton cerveau ni ton cœur,
Et Maintenant tu erres dans un monde abstrait.
Réjouis toi, car tu n’as pas rencontré le faucheur
Mais la fée immaculé t’as finalement donné le bonheur
Que tu recherchais : Un rêve éveillé pour l’éternité.

kɑ̃ tu va mal, la fe imakyle tilyminə.
εllə ε si finə e pyʁə, kə ty tε lεse ɑ̃vute.
ɡʁasə a εllə ty va puvwaʁ tevade a ʒamε,
kaʁ sε sɔlda detʁɥiʁɔ̃ lε susi ki tə mine.
dɑ̃ tε vεnə, la ɡeʁə va bjɛ̃to kɔmɑ̃se,
ty ɔʁɡanizə tεz- aʁme dalbatʁə ɑ̃ ʁɑ̃ɡ seʁe.
ɔ ! ty noʁε pa dy lεz- ɑ̃ɡaʒe dɑ̃ la naʁinə !

dε lœʁ ɛ̃tʁyzjɔ̃ ty a boku sufεʁ,
pɥi ty a dispaʁy puʁ nə ʒamεz- εtʁə aktœʁ.
kə fəzε ty kɑ̃t- εllə pjetinε tɔ̃ kœʁ ?
ty netε pa lə sεʁvo də la ɡeʁə.

u etε ty kɑ̃t- εllə sakaʒε tɔ̃ sεʁvo ?
ty netε pa o kœʁ dy kɔ̃ba.
ʁapidəmɑ̃ la fe imakyle ʁəvɛ̃ vεʁ twa
puʁ taməne vwajaʒe ynə fwa də tʁo.

lə lɔ̃ peʁiplə kə ty a ɑ̃tame nə sε pa tεʁmine.
la fe ε dəvənɥ buʁʁo, e sɔlda ʁavisœʁ :
il nɔ̃ ʒamε kite ni tɔ̃ sεʁvo ni tɔ̃ kœʁ,
e mɛ̃tənɑ̃ ty eʁə- dɑ̃z- œ̃ mɔ̃də abstʁε.
ʁeʒui twa, kaʁ ty na pa ʁɑ̃kɔ̃tʁe lə foʃœʁ
mε la fe imakyle ta finaləmɑ̃ dɔne lə bɔnœʁ
kə ty ʁəʃεʁʃε : œ̃ ʁεvə evεje puʁ letεʁnite.