Poème-France.com

Poeme : L’ange Lange



L’ange Lange

Accompagné par le chant des hirondelles,
Le jour naissant pria sa blanche lumière
D’aller réveiller la nature hospitalière.
Déjà les rivières avaient répandu la nouvelle.

Le vent -au courant-, chuchota aux feuillages
La douce rumeur qui avait bercé la nuit :
« La Dame viendra nous montrer le fruit
Qui a poussé sur les branches du mariage ! »

Fière et émue par son unique Chérubin,
La mère angélique aux ailes protectrices
Cajole tendrement la vie en son sein.

Parmi joie et desarroi elle jouera son rôle,
Jusqu’à ce que les ailes poussent au fils :
Tous les anges prennent un jour leur envol.
Kyrill

PostScriptum

Pour l’anniversaire de ma mère. Premier sonnet.


Pour mettre un commentaire

Poème en Phonétique

akɔ̃paɲe paʁ lə ʃɑ̃ dεz- iʁɔ̃dεllə,
lə ʒuʁ nεsɑ̃ pʁja sa blɑ̃ʃə lymjεʁə
dale ʁevεje la natyʁə ɔspitaljεʁə.
deʒa lε ʁivjεʁəz- avε ʁepɑ̃dy la nuvεllə.

lə vɑ̃ o kuʁɑ̃, ʃyʃɔta o fœjaʒə
la dusə ʁymœʁ ki avε bεʁse la nɥi :
« la damə vjɛ̃dʁa nu mɔ̃tʁe lə fʁɥi
ki a puse syʁ lε bʁɑ̃ʃə dy maʁjaʒə ! »

fjεʁə e emɥ paʁ sɔ̃n- ynikə ʃeʁybɛ̃,
la mεʁə ɑ̃ʒelikə oz- εlə pʁɔtεktʁisə
kaʒɔlə tɑ̃dʁəmɑ̃ la vi ɑ̃ sɔ̃ sɛ̃.

paʁmi ʒwa e dəzaʁwa εllə ʒuəʁa sɔ̃ ʁolə,
ʒyska sə kə lεz- εlə puse o fis :
tus lεz- ɑ̃ʒə pʁεne œ̃ ʒuʁ lœʁ ɑ̃vɔl.