Prose : La Parabole Des Un Plus Un

Dans une entreprise, Persona, un haut cadre
Devait choisir son adjoint (ou je ne sais plus. )
Il convoqua le groupe des trois candidats qu’il voulut ;
Pour tous les autres, il resta de marbre.

Confiant et bien vêtu, le premier entra.
- « Combien font un plus un ? », demanda Persona.
- « Deux, Monsieur ! », – « Deux ? Alors sortez ! »
Le deuxième postulant fut appelé.

À peine assit, le recruteur lui posa la même question.
- « Un plus un ? Pour répondre il faut l’ensemble de définition. »
- « Sortez tout de suite ! », le candidat sortit sans faire face.

Enfin ! Arriva le troisième et dernier candidat
Qui fut le bon. Pour répondre, il n’hésita pas :
- « Patron, s’il vous plaît, combien vous voulez que ça fasse ! »

dɑ̃z- ynə ɑ̃tʁəpʁizə, pεʁsɔna, œ̃-o kadʁə
dəvε ʃwaziʁ sɔ̃n- adʒwɛ̃t (u ʒə nə sε plys. )
il kɔ̃vɔka lə ɡʁupə dε tʁwa kɑ̃dida kil vuly,
puʁ tus lεz- otʁə, il ʁεsta də maʁbʁə.

kɔ̃fjɑ̃ e bjɛ̃ vεty, lə pʁəmje ɑ̃tʁa.
« kɔ̃bjɛ̃ fɔ̃ œ̃ plysz- œ̃ ? », dəmɑ̃da pεʁsɔna.
« dø, məsjø ! », « dø ? alɔʁ sɔʁte ! »
lə døzjεmə pɔstylɑ̃ fy apəle.

a pεnə asi, lə ʁəkʁytœʁ lɥi poza la mεmə kεstjɔ̃.
« œ̃ plysz- œ̃ ? puʁ ʁepɔ̃dʁə il fo lɑ̃sɑ̃blə də definisjɔ̃. »
« sɔʁte tu də sɥitə ! », lə kɑ̃dida sɔʁti sɑ̃ fεʁə fasə.

ɑ̃fɛ̃ ! aʁiva lə tʁwazjεmə e dεʁnje kɑ̃dida
ki fy lə bɔ̃. puʁ ʁepɔ̃dʁə, il nezita pa :
« patʁɔ̃, sil vu plε, kɔ̃bjɛ̃ vu vule kə sa fasə ! »