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Prose : À Un Fils De Socrate



À Un Fils De Socrate

M. Hidiot, le vilain professeur de philo,
Se tenait devant nous tel un perroquet
Enseignant des intelligents Eider à duvets
Qu’il voulait, mordicus, rendre sots.

Socrate, Platon et consorts le rendaient ivre ;
Il venait dandinant avec un énorme bouquin.
Nous sûmes qu’il était un âne pas malin
Quand Il demanda d’acheter ce livre.

Le coût ? Ridicule ! Six fois plus cher
Que celui de nos bonnes principales matières
Qui Piétinaient la philosophie ignorée par le BAC.

En raisonnés, nous préférions le dessin industriel,
Les princesses physiques et mathématiques
Que de vomir des citations tels des sans cervelles.
La_Plume_Libre

PostScriptum

M. Hidiot ? Ne le cherchez pas
Vous ne le trouverez pas
Puisqu’il n’existe pas.
Et puis tous les élèves, sauf les ingrats,
Aiment leurs profs bons ou pas.


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Poème en Phonétique

εm. idjo, lə vilɛ̃ pʁɔfesœʁ də filo,
sə tənε dəvɑ̃ nu tεl œ̃ peʁɔkε
ɑ̃sεɲɑ̃ dεz- ɛ̃tεlliʒɑ̃z- εde a dyvε
kil vulε, mɔʁdikys, ʁɑ̃dʁə so.

sɔkʁatə, platɔ̃ e kɔ̃sɔʁ lə ʁɑ̃dε ivʁə,
il vənε dɑ̃dinɑ̃ avεk œ̃n- enɔʁmə bukɛ̃.
nu symə kil etε œ̃n- anə pa malɛ̃
kɑ̃t- il dəmɑ̃da daʃəte sə livʁə.

lə ku ? ʁidikylə ! si- fwa plys ʃεʁ
kə səlɥi də no bɔnə pʁɛ̃sipalə matjεʁə
ki pjetinε la filozɔfi iɲɔʁe paʁ lə bak.

ɑ̃ ʁεzɔne, nu pʁefeʁjɔ̃ lə desɛ̃ ɛ̃dystʁjεl,
lε pʁɛ̃sesə fizikz- e matematik
kə də vɔmiʁ dε sitasjɔ̃ tεl dε sɑ̃ sεʁvεllə.