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Prose : La Parabole Des Deux Caméléons



La Parabole Des Deux Caméléons

Dans un désert, deux Caméléons, cherchant
De quoi se mettre sous la dent
Virent un vieux lion moribond.
- « Nous aurons bientôt un long festin ! »
Dit, tout heureux, Futé, l’un des deux compagnons.
- « Manges-tu du lion ? Pauvre crétin ! »
Dit l’autre puis s’en alla sans écouter
Son ami qui avait pourtant une belle idée.
Quand le souffle du félin partit dans le vent,
Futé monta sur sa tête, tout content.
Pour faire un avec lui, il épousa sa majestueuse robe ;
Regardait en tournant les yeux dans leurs globes
Pour repérer les mouches attirées par l’odeur
Et les happait avec sa langue de bonne longueur.
Ainsi, Futé se nourrissait de mouches,
Des insectes s’invitant au festin et des larves fraîches
Quand Bernard, son ami, comme un jeune renard
Cherchait toujours en vain des canards.
La_Plume_Libre

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Poème en Phonétique

dɑ̃z- œ̃ dezεʁ, dø kameleɔ̃, ʃεʁʃɑ̃
də kwa sə mεtʁə su la dɑ̃
viʁe œ̃ vjø ljɔ̃ mɔʁibɔ̃.
« nusz- oʁɔ̃ bjɛ̃to œ̃ lɔ̃ fεstɛ̃ ! »
di, tu œʁø, fyte, lœ̃ dε dø kɔ̃paɲɔ̃.
« mɑ̃ʒə ty dy ljɔ̃ ? povʁə kʁetɛ̃ ! »
di lotʁə pɥi sɑ̃n- ala sɑ̃z- ekute
sɔ̃n- ami ki avε puʁtɑ̃ ynə bεllə ide.
kɑ̃ lə suflə dy felɛ̃ paʁti dɑ̃ lə vɑ̃,
fyte mɔ̃ta syʁ sa tεtə, tu kɔ̃tɑ̃.
puʁ fεʁə œ̃n- avεk lɥi, il epuza sa maʒεstɥøzə ʁɔbə,
ʁəɡaʁdε ɑ̃ tuʁnɑ̃ lεz- iø dɑ̃ lœʁ ɡlɔbə
puʁ ʁəpeʁe lε muʃəz- atiʁe paʁ lɔdœʁ
e lεz- apε avεk sa lɑ̃ɡ də bɔnə lɔ̃ɡœʁ.
ɛ̃si, fyte sə nuʁʁisε də muʃə,
dεz- ɛ̃sεktə sɛ̃vitɑ̃ o fεstɛ̃ e dε laʁvə- fʁεʃə
kɑ̃ bεʁnaʁ, sɔ̃n- ami, kɔmə œ̃ ʒənə ʁənaʁ
ʃεʁʃε tuʒuʁz- ɑ̃ vɛ̃ dε kanaʁd.