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Poeme : Un Ville De Joueurs



Un Ville De Joueurs

Les habitants de cette ville,
Chercheurs de sirènes,
Font la queue pour jouer.
Quinte, quarté et tiercé,
Gagnant, placé et trio.
Rapido toutes les cinq minutes, un tirages.
Loto chaque semaine, deux tirage.
Loto sportif et grattages.
Des casinos machines à sous.
Black-jack et chaque-chaque.
Salaires, chômages, R. M. I.
Allocations et crédits.
Tout l’argent est parti.
Restent loyer et électricité.
Madame, fâchée ! ! !
Les enfants pleurent.
Les familles sont malheureuses.
Même divorcent.
Les jeux et queues continuent.
Et le voyage, aussi.

Azmak, le 21/02/2003
À Orleans la Source
Labyrinthe

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Poème en Phonétique

lεz- abitɑ̃ də sεtə vilə,
ʃεʁʃœʁ də siʁεnə,
fɔ̃ la kø puʁ ʒue.
kɛ̃tə, kaʁte e tjεʁse,
ɡaɲɑ̃, plase e tʁjo.
ʁapido tutə lε sɛ̃k minytə, œ̃ tiʁaʒə.
lɔto ʃakə səmεnə, dø tiʁaʒə.
lɔto spɔʁtif e ɡʁataʒə.
dε kazino maʃinəz- a su.
blak ʒak e ʃakə ʃakə.
salεʁə, ʃomaʒə, εʁ. εm. i.
alɔkasjɔ̃z- e kʁedi.
tu laʁʒe ε paʁti.
ʁεste lwaje e elεktʁisite.
madamə, faʃe ! ! !
lεz- ɑ̃fɑ̃ pləʁe.
lε famijə sɔ̃ maləʁøzə.
mεmə divɔʁse.
lε ʒøz- e kø kɔ̃tinɥe.
e lə vwajaʒə, osi.

azmak, lə vɛ̃t- e œ̃ slaʃ zeʁo dø slaʃ dø milə tʁwa
a ɔʁləɑ̃ la suʁsə