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Poeme : Un Matin D’hiver



Un Matin D’hiver

Le jour se levait. Un doux matin d’hiver.
Les rues claires de brume, les routes enneigées.
Tout était si paisible sur cette once de terre.
Parcelle de Gaïa qu’on aurait épargnée.

La lueur du jour caressa mes paupières,
Et posa mon regard sur cette étrangère.
Bercée par la rosée, elle semblait étourdie,
Vierge de tout péché, un bel ange endormi.

La journée se passa d’un claquement de cils.
Elle n’avait pas bougé, elle était immobile.
Je la quittai des yeux appelé par Morphée.
Et mes rêves poétiques perpétuèrent sa beauté.

Le jour se levait. Nouveaux matin d’hiver.
Les yeux déjà ouvert, je devais la revoir.
Mais lorsque je revit cette parcelle de terre,
Mon âme entière pleura mon cœur au désespoir.

La rose avait disparu
Lanceval

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Poème en Phonétique

lə ʒuʁ sə ləvε. œ̃ du matɛ̃ divεʁ.
lε ʁy klεʁə də bʁymə, lε ʁutəz- εnεʒe.
tut- etε si pεziblə syʁ sεtə ɔ̃sə də teʁə.
paʁsεllə də ɡaja kɔ̃n- oʁε epaʁɲe.

la lɥœʁ dy ʒuʁ kaʁesa mε popjεʁə,
e poza mɔ̃ ʁəɡaʁ syʁ sεtə etʁɑ̃ʒεʁə.
bεʁse paʁ la ʁoze, εllə sɑ̃blε etuʁdi,
vjεʁʒə də tu peʃe, œ̃ bεl ɑ̃ʒə ɑ̃dɔʁmi.

la ʒuʁne sə pasa dœ̃ klakəmɑ̃ də sil.
εllə navε pa buʒe, εllə etε imɔbilə.
ʒə la kitε dεz- iøz- apəle paʁ mɔʁfe.
e mε ʁεvə pɔetik pεʁpetyεʁe sa bote.

lə ʒuʁ sə ləvε. nuvo matɛ̃ divεʁ.
lεz- iø deʒa uvεʁ, ʒə dəvε la ʁəvwaʁ.
mε lɔʁskə ʒə ʁəvi sεtə paʁsεllə də teʁə,
mɔ̃n- amə ɑ̃tjεʁə pləʁa mɔ̃ kœʁ o dezεspwaʁ.

la ʁozə avε dispaʁy