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Poeme : Le Jour Que L’on Ne Demande Pas



Le Jour Que L’on Ne Demande Pas

Tous les ans, le même refrain,
Un grand soleil, un rayon fin.

Des sourires amoureux,
Des visages douloureux.

Le soir, tous s’anime,
Peur de tomber dans les oublis, dans les abîmes.

Un bouquet dans les mains,
Seul espoir d’un lendemain.

Deux inconnus se croisent dans la rue,
Un les étoiles dans les yeux, l’autre d’une déception ou deux.

Deux inconnus se regardent, se demandant
Qui finira nu et qui finira déçu.

Ce soir, c’est un soir trépidant,
Ce soir, c’est un soir plein d’inconnue.

Cette journée est terminée, rien n’a changé.
Les rôles sont inversés.

L’inconnu déçu est plein d’espoir,
L’inconnu plein d’espoir d’un soir, se retrouve bossu.

Aujourd’hui, c’était le 14 février,
Aujourd’hui, l’amour est déployée, l’amour est dérobée.
Laurettebarbera

PostScriptum

Poème en vers libre


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Poème en Phonétique

tus lεz- ɑ̃, lə mεmə ʁəfʁɛ̃,
œ̃ ɡʁɑ̃ sɔlεj, œ̃ ʁεjɔ̃ fɛ̃.

dε suʁiʁəz- amuʁø,
dε vizaʒə duluʁø.

lə swaʁ, tus sanimə,
pœʁ də tɔ̃be dɑ̃ lεz- ubli, dɑ̃ lεz- abimə.

œ̃ bukε dɑ̃ lε mɛ̃,
səl εspwaʁ dœ̃ lɑ̃dəmɛ̃.

døz- ɛ̃kɔnys sə kʁwaze dɑ̃ la ʁy,
œ̃ lεz- etwalə dɑ̃ lεz- iø, lotʁə dynə desεpsjɔ̃ u dø.

døz- ɛ̃kɔnys sə ʁəɡaʁde, sə dəmɑ̃dɑ̃
ki finiʁa ny e ki finiʁa desy.

sə swaʁ, sεt- œ̃ swaʁ tʁepidɑ̃,
sə swaʁ, sεt- œ̃ swaʁ plɛ̃ dɛ̃kɔnɥ.

sεtə ʒuʁne ε tεʁmine, ʁjɛ̃ na ʃɑ̃ʒe.
lε ʁolə sɔ̃t- ɛ̃vεʁse.

lɛ̃kɔny desy ε plɛ̃ dεspwaʁ,
lɛ̃kɔny plɛ̃ dεspwaʁ dœ̃ swaʁ, sə ʁətʁuvə bɔsy.

oʒuʁdɥi, setε lə katɔʁzə fevʁje,
oʒuʁdɥi, lamuʁ ε deplwaje, lamuʁ ε deʁɔbe.