Prose : L’enfant Esseulé.
L’enfant Esseulé.
J’ai vu dans ses yeux : une faim qui se lisait lamentablement ;
Dans ses mains : un vide qui suppliait d’être servit.
« À manger, à manger » répétait t-il, la main au ventre.
Il n’avait pas de maison, ni quelqu’un qui l’attendait à la nuit tombée.
Ses parents, n’étaient que ses deux pieds qui l’emportaient errements ;
Sa couche, la rue glaciale qui le couvrait chaque minuit.
Il était seul contre le monde.
Dans ses mains : un vide qui suppliait d’être servit.
« À manger, à manger » répétait t-il, la main au ventre.
Il n’avait pas de maison, ni quelqu’un qui l’attendait à la nuit tombée.
Ses parents, n’étaient que ses deux pieds qui l’emportaient errements ;
Sa couche, la rue glaciale qui le couvrait chaque minuit.
Il était seul contre le monde.
Le Zoulou
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Poème en Phonétique
ʒε vy dɑ̃ sεz- iø : ynə fɛ̃ ki sə lizε lamɑ̃tabləmɑ̃,
dɑ̃ sε mɛ̃ : œ̃ vidə ki sypljε dεtʁə sεʁvi.
« a mɑ̃ʒe, a mɑ̃ʒəʁ » ʁepetε te il, la mɛ̃ o vɑ̃tʁə.
il navε pa də mεzɔ̃, ni kεlkœ̃ ki latɑ̃dε a la nɥi tɔ̃be.
sε paʁɑ̃, netε kə sε dø pje ki lɑ̃pɔʁtε εʁəmɑ̃,
sa kuʃə, la ʁy ɡlasjalə ki lə kuvʁε ʃakə minɥi.
il etε səl kɔ̃tʁə lə mɔ̃də.
dɑ̃ sε mɛ̃ : œ̃ vidə ki sypljε dεtʁə sεʁvi.
« a mɑ̃ʒe, a mɑ̃ʒəʁ » ʁepetε te il, la mɛ̃ o vɑ̃tʁə.
il navε pa də mεzɔ̃, ni kεlkœ̃ ki latɑ̃dε a la nɥi tɔ̃be.
sε paʁɑ̃, netε kə sε dø pje ki lɑ̃pɔʁtε εʁəmɑ̃,
sa kuʃə, la ʁy ɡlasjalə ki lə kuvʁε ʃakə minɥi.
il etε səl kɔ̃tʁə lə mɔ̃də.