Poeme : Les Vampires
Les Vampires
Il y a quelques années
A notre porte, ils ont frappés
A beau couple, timide, en difficulté
A la maison, nous les avons invités
Ils étaient sympathiques, ils riaient
Pour quelques travaux, ils nous aidaient
Nous étions, tous les jours, plus fatigués
Car dans notre sommeil, notre sang, ils buvaient
Un jour qu’ils dormaient
Un pieu dans leurs cœurs, j’ai voulu planter
Ma femme m’a en empêchée
Elle me dit un secret
Je ne pouvais les tuer
Car de notre sang ils étaient
Alors nous les avons laissé nous sucer
En attendant la mort arrivée
A notre porte, ils ont frappés
A beau couple, timide, en difficulté
A la maison, nous les avons invités
Ils étaient sympathiques, ils riaient
Pour quelques travaux, ils nous aidaient
Nous étions, tous les jours, plus fatigués
Car dans notre sommeil, notre sang, ils buvaient
Un jour qu’ils dormaient
Un pieu dans leurs cœurs, j’ai voulu planter
Ma femme m’a en empêchée
Elle me dit un secret
Je ne pouvais les tuer
Car de notre sang ils étaient
Alors nous les avons laissé nous sucer
En attendant la mort arrivée
Lesage211
PostScriptum
Ils ne mous reste plus beaucoup de sang… … … … … …
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Poème en Phonétique
il i a kεlkz- ane
a nɔtʁə pɔʁtə, ilz- ɔ̃ fʁape
a bo kuplə, timidə, ɑ̃ difikylte
a la mεzɔ̃, nu lεz- avɔ̃z- ɛ̃vite
ilz- etε sɛ̃patik, il ʁjε
puʁ kεlk tʁavo, il nuz- εdε
nuz- esjɔ̃, tus lε ʒuʁ, plys fatiɡe
kaʁ dɑ̃ nɔtʁə sɔmεj, nɔtʁə sɑ̃, il byvε
œ̃ ʒuʁ kil dɔʁmε
œ̃ pjø dɑ̃ lœʁ kœʁ, ʒε vuly plɑ̃te
ma famə ma ɑ̃n- ɑ̃pεʃe
εllə mə di œ̃ sεkʁε
ʒə nə puvε lε tɥe
kaʁ də nɔtʁə sɑ̃ ilz- etε
alɔʁ nu lεz- avɔ̃ lεse nu syse
ɑ̃n- atɑ̃dɑ̃ la mɔʁ aʁive
a nɔtʁə pɔʁtə, ilz- ɔ̃ fʁape
a bo kuplə, timidə, ɑ̃ difikylte
a la mεzɔ̃, nu lεz- avɔ̃z- ɛ̃vite
ilz- etε sɛ̃patik, il ʁjε
puʁ kεlk tʁavo, il nuz- εdε
nuz- esjɔ̃, tus lε ʒuʁ, plys fatiɡe
kaʁ dɑ̃ nɔtʁə sɔmεj, nɔtʁə sɑ̃, il byvε
œ̃ ʒuʁ kil dɔʁmε
œ̃ pjø dɑ̃ lœʁ kœʁ, ʒε vuly plɑ̃te
ma famə ma ɑ̃n- ɑ̃pεʃe
εllə mə di œ̃ sεkʁε
ʒə nə puvε lε tɥe
kaʁ də nɔtʁə sɑ̃ ilz- etε
alɔʁ nu lεz- avɔ̃ lεse nu syse
ɑ̃n- atɑ̃dɑ̃ la mɔʁ aʁive