Poeme : Le Centenaire.

J’ai vu passer des coquettes,
Qui sous leurs ombrelles ouvertes,
Se faisaient embrasser,
Par des Messieurs empressés.

Des pique-niques fait à mon ombre,
Les enfants dans des rondes,
Entrainées par les chants,
Qui se confondaient aux oiseaux naissants.

J’ai été de tous leurs jeux,
Des garçons bien courageux,
Grimpant sur mes branches tortueuses,
Sous les yeux des fillettes rieuses.

J’ai bravé les vents en rafale,
Subi des tempêtes hivernales,
Marqué par la rudesse,
Des étés et leurs sécheresse.

J’ai vécu des jours, des mois,
Des décennies, qui ont fait de moi,
Un centenaire fait de force,
Rempli de vie sous son écorce.

Lesmotsbleus le 21/05/2017.

ʒε vy pase dε kɔkεtə,
ki su lœʁz- ɔ̃bʁεlləz- uvεʁtə,
sə fəzε ɑ̃bʁase,
paʁ dε mesjœʁz- ɑ̃pʁese.

dε pikə nik fε a mɔ̃n- ɔ̃bʁə,
lεz- ɑ̃fɑ̃ dɑ̃ dε ʁɔ̃də,
ɑ̃tʁεne paʁ lε ʃɑ̃,
ki sə kɔ̃fɔ̃dε oz- wazo nεsɑ̃.

ʒε ete də tus lœʁ ʒø,
dε ɡaʁsɔ̃ bjɛ̃ kuʁaʒø,
ɡʁɛ̃pɑ̃ syʁ mε bʁɑ̃ʃə tɔʁtɥøzə,
su lεz- iø dε fijεtə ʁjøzə.

ʒε bʁave lε vɑ̃z- ɑ̃ ʁafalə,
sybi dε tɑ̃pεtəz- ivεʁnalə,
maʁke paʁ la ʁydεsə,
dεz- etez- e lœʁ seʃəʁεsə.

ʒε veky dε ʒuʁ, dε mwa,
dε desεni, ki ɔ̃ fε də mwa,
œ̃ sɑ̃tənεʁə fε də fɔʁsə,
ʁɑ̃pli də vi su sɔ̃n- ekɔʁsə.

lεsmɔtzbløs lə vɛ̃t- e œ̃ slaʃ zeʁo sɛ̃k slaʃ dø milə di- sεt.