Poeme : J’ai Mal À La Vie.
A Propos
J’ai mal à la vie.
On me l’a donnée sans rien me demander,
J’ai pas eu le choix moi, aucun droit,
Ça s’est fait comme ça,
Fallait que ça tombe sur moi.
J’y ai poussé mes premiers cris,
J’y ai fait mes premiers pas,
Tous les jours j’ai construit,
Et défendu mes combats.
Sur les bancs d’école j’ai appris,
A écrire, à lire et à compter,
D’autres choses aussi,
Mais moi je voulais m’envoler.
Je voulais voire le monde,
Apprendre les arts, le dessin,
Aussi vrai que la terre est ronde,
J’ai pas choisi mon destin.
J’me voyais avec mes tableaux,
Les crayons, les pastels et aquarelles,
Mais mon monde était faux,
On n’a pas fait dans la dentelle.
J’ai grandi, trop tôt, trop vite,
Laissant mes rêves à des révoltes,
Jeunesse laissée à l’état d’ermite,
Me laissant vivre, limite désinvolte.
Ma vie ne m’appartenait pas,
Trop de monde s’en occupait,
Sans se soucier des dégâts,
Trop tard, le mal était déjà fait.
J’ai mal à la vie, mal de son passé,
Qui est toujours vivant, présent,
Comme si on me l’avait tatoué,
Greffé comme un mal obsédant.
J’ai Mal À La Vie.
On me l’a donnée sans rien me demander,
J’ai pas eu le choix moi, aucun droit,
Ça s’est fait comme ça,
Fallait que ça tombe sur moi.
J’y ai poussé mes premiers cris,
J’y ai fait mes premiers pas,
Tous les jours j’ai construit,
Et défendu mes combats.
Sur les bancs d’école j’ai appris,
A écrire, à lire et à compter,
D’autres choses aussi,
Mais moi je voulais m’envoler.
Je voulais voire le monde,
Apprendre les arts, le dessin,
Aussi vrai que la terre est ronde,
J’ai pas choisi mon destin.
J’me voyais avec mes tableaux,
Les crayons, les pastels et aquarelles,
Mais mon monde était faux,
On n’a pas fait dans la dentelle.
J’ai grandi, trop tôt, trop vite,
Laissant mes rêves à des révoltes,
Jeunesse laissée à l’état d’ermite,
Me laissant vivre, limite désinvolte.
Ma vie ne m’appartenait pas,
Trop de monde s’en occupait,
Sans se soucier des dégâts,
Trop tard, le mal était déjà fait.
J’ai mal à la vie, mal de son passé,
Qui est toujours vivant, présent,
Comme si on me l’avait tatoué,
Greffé comme un mal obsédant.
Pour mettre un commentaire
Poème en Phonétique
ɔ̃ mə la dɔne sɑ̃ ʁjɛ̃ mə dəmɑ̃de,
ʒε pa y lə ʃwa mwa, okœ̃ dʁwa,
sa sε fε kɔmə sa,
falε kə sa tɔ̃bə syʁ mwa.
ʒi ε puse mε pʁəmje kʁi,
ʒi ε fε mε pʁəmje pa,
tus lε ʒuʁ ʒε kɔ̃stʁɥi,
e defɑ̃dy mε kɔ̃ba.
syʁ lε bɑ̃ dekɔlə ʒε apʁi,
a ekʁiʁə, a liʁə e a kɔ̃te,
dotʁə- ʃozəz- osi,
mε mwa ʒə vulε mɑ̃vɔle.
ʒə vulε vwaʁə lə mɔ̃də,
apʁɑ̃dʁə lεz- aʁ, lə desɛ̃,
osi vʁε kə la teʁə ε ʁɔ̃də,
ʒε pa ʃwazi mɔ̃ dεstɛ̃.
ʒmə vwajεz- avεk mε tablo,
lε kʁεjɔ̃, lε pastεlz- e akaʁεllə,
mε mɔ̃ mɔ̃də etε fo,
ɔ̃ na pa fε dɑ̃ la dɑ̃tεllə.
ʒε ɡʁɑ̃di, tʁo to, tʁo vitə,
lεsɑ̃ mε ʁεvəz- a dε ʁevɔltə,
ʒənεsə lεse a leta dεʁmitə,
mə lεsɑ̃ vivʁə, limitə dezɛ̃vɔltə.
ma vi nə mapaʁtənε pa,
tʁo də mɔ̃də sɑ̃n- ɔkypε,
sɑ̃ sə susje dε deɡa,
tʁo taʁ, lə mal etε deʒa fε.
ʒε mal a la vi, mal də sɔ̃ pase,
ki ε tuʒuʁ vivɑ̃, pʁezɑ̃,
kɔmə si ɔ̃ mə lavε tatue,
ɡʁefe kɔmə œ̃ mal ɔpsedɑ̃.