Poeme : Peine Absolue

Tout est d’un calme absolu.
Allongée, ses yeux clos.
Et sa taille si menue
Repose près de cette eau.

Qui pourrait imaginer
Que seul son cœur est confu ?
Qu’elle vit en réalité
Une douleur éperdue ?

Elle paraît si calme, là,
Près du ruisseau, étendue.
Rien n’est moins vrai que cela !
La cause ? Un amant perdu.

Un si bel amour, secret,
Elle l’aurait si fort voulu.
Mais la vie, presque jamais,
Ne fait ce qu’elle aurait du.

Jamais il n’y a eu « d’eux ».
Elle a une souffrance ardue.
Ils ne seront tous les deux.
Tout est d’une peine absolue.

tut- ε dœ̃ kalmə absɔly.
alɔ̃ʒe, sεz- iø klo.
e sa tajə si mənɥ
ʁəpozə pʁε də sεtə o.

ki puʁʁε imaʒine
kə səl sɔ̃ kœʁ ε kɔ̃fy ?
kεllə vit ɑ̃ ʁealite
ynə dulœʁ epεʁdɥ ?

εllə paʁε si kalmə, la,
pʁε dy ʁɥiso, etɑ̃dɥ.
ʁjɛ̃ nε mwɛ̃ vʁε kə səla !
la kozə ? œ̃n- amɑ̃ pεʁdy.

œ̃ si bεl amuʁ, sεkʁε,
εllə loʁε si fɔʁ vuly.
mε la vi, pʁεskə ʒamε,
nə fε sə kεllə oʁε dy.

ʒamεz- il ni a ø « døks ».
εllə a ynə sufʁɑ̃sə aʁdɥ.
il nə səʁɔ̃ tus lε dø.
tut- ε dynə pεnə absɔlɥ.