Prose : Les Rires Éphémères

Enfermé en un cri
une mer dans un puis
immense repli
Pris par le sourire
le miroir risible.
Elle recherche
des rêveries et serrent
les prémices esseulées
des primeurs nacrées.
Un rire devenu plusieurs.
Enrhumé en l’humeur
les sévices d’une rivale
irradient les premières
railleries en profondeur.
Rive ou marais de soie
Ils emplissent en
leurs poches des rubis
aux sols dérobés.
Et ils évanouissent en
les chemins les mines
éphémères de leurs
égards de chairs.

ɑ̃fεʁme ɑ̃n- œ̃ kʁi
ynə mεʁ dɑ̃z- œ̃ pɥi
imɑ̃sə ʁəpli
pʁi paʁ lə suʁiʁə
lə miʁwaʁ ʁiziblə.
εllə ʁəʃεʁʃə
dε ʁεvəʁiz- e seʁe
lε pʁemisəz- esəle
dε pʁimœʁ nakʁe.
œ̃ ʁiʁə dəvəny plyzjœʁ.
ɑ̃ʁyme ɑ̃ lymœʁ
lε sevisə dynə ʁivalə
iʁadje lε pʁəmjεʁə
ʁajʁiz- ɑ̃ pʁɔfɔ̃dœʁ.
ʁivə u maʁε də swa
ilz- ɑ̃plise ɑ̃
lœʁ poʃə dε ʁybi
o sɔl deʁɔbe.
e ilz- evanuise ɑ̃
lε ʃəmɛ̃ lε minə
efemεʁə də lœʁ
eɡaʁd də ʃεʁ.