Poeme : Souvenirs

Des souvenirs évaporés
Qui pourtant jamais ne s’effacent
En s’ancrant sans laisser de traces
Souvenirs âpres ensommeillés

Tapis tout au fond ils attendent
Au moment opportun alors,
Ils agissent toujours dès lors
Êtres innocent ils prétendent

Oh ils nous aiment, ils nous vénèrent
De la peur, de la haine ils sont
De mauvais êtres à foison
Immortels et sombres ils s’avèrent

dε suvəniʁz- evapɔʁe
ki puʁtɑ̃ ʒamε nə sefase
ɑ̃ sɑ̃kʁɑ̃ sɑ̃ lεse də tʁasə
suvəniʁz- apʁəz- ɑ̃sɔmεje

tapi tut- o fɔ̃t- ilz- atɑ̃de
o mɔmɑ̃ ɔpɔʁtœ̃ alɔʁ,
ilz- aʒise tuʒuʁ dε lɔʁ
εtʁəz- inɔse il pʁetɑ̃de

ɔ il nuz- εme, il nu venεʁe
də la pœʁ, də la-εnə il sɔ̃
də movεz- εtʁəz- a fwazɔ̃
imɔʁtεlz- e sɔ̃bʁəz- il savεʁe