Poeme : Après-Midi Femelle

Elles lacent leur sensualité dans des frissons de robe.

Il y a les tissus-cuisses,
Les tissus-seins,
Les tissus-fesses,
Les tissus-tailles,
Les tissus-hanches,
Les tissus-pinces,
Les tissus de l’ampleur qui sont l’entrée promise,

Il y a les durs tissus-pubis, carénés, ostensibles.

Elles sont l’oecuménisme des foules ;
Faites pour être communiés,
Conduites entre les glaives,
Jugées et condamnées,
Souffletées, flagellées,
Bardelinées d’épines et cassées sous nos croix.
Elles sont le noir reflux d’une vieille démence.
Les dimanches de la Passion.

Je les crucifie flegmatiquement dans mon oeil.

εllə lase lœʁ sɑ̃sɥalite dɑ̃ dε fʁisɔ̃ də ʁɔbə.

il i a lε tisys kɥisə,
lε tisys sɛ̃,
lε tisys fesə,
lε tisys tajə,
lε tisys-ɑ̃ʃə,
lε tisys pɛ̃sə,
lε tisys də lɑ̃plœʁ ki sɔ̃ lɑ̃tʁe pʁɔmizə,

il i a lε dyʁ tisys pybi, kaʁene, ɔstɑ̃siblə.

εllə sɔ̃ løkymenismə dε fulə,
fεtə puʁ εtʁə kɔmynje,
kɔ̃dɥitəz- ɑ̃tʁə lε ɡlεvə,
ʒyʒez- e kɔ̃damne,
sufləte, flaʒεlle,
baʁdəline depinəz- e kase su no kʁwa.
εllə sɔ̃ lə nwaʁ ʁəflyks dynə vjεjə demɑ̃sə.
lε dimɑ̃ʃə də la pasjɔ̃.

ʒə lε kʁysifi flεɡmatikəmɑ̃ dɑ̃ mɔ̃n- ɔεj.