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Poeme : Réflexions Lors D’une Pandémie



Réflexions Lors D’une Pandémie

Bonne nourriture sur la table.
Malgré le froid, chaleur confortable.
Dans ce monde trop matérialiste,
Pour les pauvres, pensée humaniste.

Un questionnement sur le pourquoi moi,
Privilégiée avec un très bon toit.
Ceux qui souffrent tant n’ont fait aucun mal,
Parfois traités pire qu’un animal !

Je voudrais parler de joie en ce jour,
Mais je pense à eux et mon cœur est lourd.
Des différences internationales.
Réflexions pour moi, très marginale.

Des mains unies de toutes les couleurs
Annonçant l’apaisement des douleurs.
La pandémie vient chercher nos amis.
Oublions le terme d’épidémie.

Triste réalité qui nous atteint.
Il me faut vous en parler ce matin.
Notre prudence peut sauver des vies
Et nous devons penser à la survie.

La restriction de notre liberté
N’est pas à prendre avec légèreté,
Car le monde est malade autour de nous,
Il faut éviter certains rendez-vous.

Espoir dans les pays de cette terre
Malgré toutes les crises monétaires.
Je partage avec vous ma volonté.
Très mauvaise période à surmonter.

Une prière et de la sympathie.
Trop de décès, des cris ont retenti.
Il ne faudra jamais les oublier.
Mettons nos plumes dans nos encriers.

Un avenir meilleur s’annoncera.
Des vaccins et la vie triomphera.
Aurons-nous acquis la maturité
Pour éviter des temps d’obscurité ?
Louise Hudon

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Poème en Phonétique

bɔnə nuʁʁityʁə syʁ la tablə.
malɡʁe lə fʁwa, ʃalœʁ kɔ̃fɔʁtablə.
dɑ̃ sə mɔ̃də tʁo mateʁjalistə,
puʁ lε povʁə, pɑ̃se ymanistə.

œ̃ kεstjɔnəmɑ̃ syʁ lə puʁkwa mwa,
pʁivileʒje avεk œ̃ tʁε bɔ̃ twa.
sø ki sufʁe tɑ̃ nɔ̃ fε okœ̃ mal,
paʁfwa tʁεte piʁə kœ̃n- animal !

ʒə vudʁε paʁle də ʒwa ɑ̃ sə ʒuʁ,
mε ʒə pɑ̃sə a øz- e mɔ̃ kœʁ ε luʁ.
dε difeʁɑ̃səz- ɛ̃tεʁnasjɔnalə.
ʁeflεksjɔ̃ puʁ mwa, tʁε maʁʒinalə.

dε mɛ̃z- yni də tutə lε kulœʁ
anɔ̃sɑ̃ lapεsəmɑ̃ dε dulœʁ.
la pɑ̃demi vjɛ̃ ʃεʁʃe noz- ami.
ubljɔ̃ lə tεʁmə depidemi.

tʁistə ʁealite ki nuz- atɛ̃.
il mə fo vuz- ɑ̃ paʁle sə matɛ̃.
nɔtʁə pʁydɑ̃sə pø sove dε vi
e nu dəvɔ̃ pɑ̃se a la syʁvi.

la ʁεstʁiksjɔ̃ də nɔtʁə libεʁte
nε pa a pʁɑ̃dʁə avεk leʒεʁəte,
kaʁ lə mɔ̃də ε maladə otuʁ də nu,
il fo evite sεʁtɛ̃ ʁɑ̃de vu.

εspwaʁ dɑ̃ lε pεi də sεtə teʁə
malɡʁe tutə lε kʁizə mɔnetεʁə.
ʒə paʁtaʒə avεk vu ma vɔlɔ̃te.
tʁε movεzə peʁjɔdə a syʁmɔ̃te.

ynə pʁjεʁə e də la sɛ̃pati.
tʁo də desε, dε kʁiz- ɔ̃ ʁətɑ̃ti.
il nə fodʁa ʒamε lεz- ublje.
mεtɔ̃ no plymə dɑ̃ noz- ɑ̃kʁje.

œ̃n- avəniʁ mεjœʁ sanɔ̃səʁa.
dε vaksɛ̃z- e la vi tʁjɔ̃fəʁa.
oʁɔ̃ nuz- aki la matyʁite
puʁ evite dε tɑ̃ dɔpskyʁite ?