Poeme : Mon Viol

Nous étions là, tous les deux,
A cette fête, nous deux,
Réunis,
Je croyais pour la vie !
Jusqu’à ce moment, c’était tellement alcoolisé,
Tu en as profité,
Tu en as abusé,
Dans cette chambre, tu m’as poussée,
Je n’avais pas compris…
Tu me souris,
Je te suis,
Tu m’as trahi…
Tout s’est passé si vite, tu m’as attrapé,
Et jetée sur le lit.
Tous mes vêtements étaient déchirés,
Tu m’as violé,
Toi et tous tes autres amis,
Vous rigoliez…
Je pleurais,
Je souffrais,
Je saignais…
Tu t’en fichais,
Toi, tu y prenais du plaisir…

nuz- esjɔ̃ la, tus lε dø,
a sεtə fεtə, nu dø,
ʁeyni,
ʒə kʁwajε puʁ la vi !
ʒyska sə mɔmɑ̃, setε tεllmɑ̃ alkɔlize,
ty ɑ̃n- a pʁɔfite,
ty ɑ̃n- a abyze,
dɑ̃ sεtə ʃɑ̃bʁə, ty ma puse,
ʒə navε pa kɔ̃pʁi…
ty mə suʁi,
ʒə tə sɥi,
ty ma tʁai…
tu sε pase si vitə, ty ma atʁape,
e ʒəte syʁ lə li.
tus mε vεtəmɑ̃z- etε deʃiʁe,
ty ma vjɔle,
twa e tus tεz- otʁəz- ami,
vu ʁiɡɔlje…
ʒə pləʁε,
ʒə sufʁε,
ʒə sεɲε…
ty tɑ̃ fiʃε,
twa, ty i pʁənε dy plεziʁ…