Poeme : En Absence De Vie

C’est au Détour d’une Allée
Tu la découvres l’Abandonnée.
Le temps l’a bien déshabillée
Solitaire dans son Entier.
Ses Yeux sont toujours fermés
Tu la comprends désespérée.
Les Vents lui jettent de plein fouet
Tant de Douleurs éparpillées.
Son Corps cache de profonds Secrets
L’Histoire de leurs folles Années.
Pas de Gardien, ici, pour la protéger
Elle reste ainsi en Condamnée.
Ses Fleurs, dans le Jardin oublié
Sont si belles dans leur Pauvreté.
Aucune Main ne vient caresser
Toute la Splendeur de leurs Pensées.
En son Ame, la Lumière n’a plus d’Entrée
Le Bonheur ne peut donc y Exister !
Chaque Soir, On l’entend sangloter
Son Bel Amant l’a réellement délaissée.
Comme je t’Aime tant, Toi Offensée !
Je t’offrirai La Liberté
Si seulement, j’avais la Clé ! !

( (Extrait Recueil Automnal 2000) )

sεt- o detuʁ dynə ale
ty la dekuvʁə- labɑ̃dɔne.
lə tɑ̃ la bjɛ̃ dezabije
sɔlitεʁə dɑ̃ sɔ̃n- ɑ̃tje.
sεz- iø sɔ̃ tuʒuʁ fεʁme
ty la kɔ̃pʁɑ̃ dezεspeʁe.
lε vɑ̃ lɥi ʒεte də plɛ̃ fuε
tɑ̃ də dulœʁz- epaʁpije.
sɔ̃ kɔʁ kaʃə də pʁɔfɔ̃ sεkʁε
listwaʁə də lœʁ fɔləz- ane.
pa də ɡaʁdjɛ̃, isi, puʁ la pʁɔteʒe
εllə ʁεstə ɛ̃si ɑ̃ kɔ̃damne.
sε flœʁ, dɑ̃ lə ʒaʁdɛ̃ ublje
sɔ̃ si bεllə dɑ̃ lœʁ povʁəte.
okynə mɛ̃ nə vjɛ̃ kaʁese
tutə la splɑ̃dœʁ də lœʁ pɑ̃se.
ɑ̃ sɔ̃n- amə, la lymjεʁə na plys dɑ̃tʁe
lə bɔnœʁ nə pø dɔ̃k i εɡziste !
ʃakə swaʁ, ɔ̃ lɑ̃tɑ̃ sɑ̃ɡlɔte
sɔ̃ bεl amɑ̃ la ʁeεllmɑ̃ delεse.
kɔmə ʒə tεmə tɑ̃, twa ɔfɑ̃se !
ʒə tɔfʁiʁε la libεʁte
si sələmɑ̃, ʒavε la kle ! !

( (εkstʁε ʁəkœj otɔmnal dø milə) )