Poeme : Désillusion

Par la fenêtre, je préfère ne pas voir.
Même le ciel est moins beau.
Le vent ne souffle plus.
Les oiseaux semblent ridicules.
Avec leurs chants désabusés.
Les nuages sont austères.
L’atmosphère, horrible !
Par la fenêtre, même les arbres sont laids.
Le soleil fini par en rire.
Il se couche sans rien dire.
Ne s’éteint plus sur la mer.
D’ailleurs, on ne la voit plus la mer.
On ne les voit plus les vagues.
Ni l’écume, ni les dunes.
Ni les falaises au loin.
Plus de courants qui entraîne au large.
Car l’étendue d’eau a disparu.
Ou bien, c’est moi qui dû partir.
Partir vers la désillusion.

paʁ la fənεtʁə, ʒə pʁefεʁə nə pa vwaʁ.
mεmə lə sjεl ε mwɛ̃ bo.
lə vɑ̃ nə suflə plys.
lεz- wazo sɑ̃ble ʁidikylə.
avεk lœʁ ʃɑ̃ dezabyze.
lε nɥaʒə sɔ̃t- ostεʁə.
latmɔsfεʁə, ɔʁiblə !
paʁ la fənεtʁə, mεmə lεz- aʁbʁə- sɔ̃ lε.
lə sɔlεj fini paʁ ɑ̃ ʁiʁə.
il sə kuʃə sɑ̃ ʁjɛ̃ diʁə.
nə setɛ̃ plys syʁ la mεʁ.
dajœʁ, ɔ̃ nə la vwa plys la mεʁ.
ɔ̃ nə lε vwa plys lε vaɡ.
ni lekymə, ni lε dynə.
ni lε falεzəz- o lwɛ̃.
plys də kuʁɑ̃ ki ɑ̃tʁεnə o laʁʒə.
kaʁ letɑ̃dɥ do a dispaʁy.
u bjɛ̃, sε mwa ki dy paʁtiʁ.
paʁtiʁ vεʁ la dezijyzjɔ̃.