Poeme : Un Portrait De L’automne

Il est de ces jours d’été ;
Où je pars en automne ;
Lorsque l’ensoleillé ;
Me semble monotone ;

Il n’en est pas autrement ;
Des fois, l’automne me manque ;
Et le vent tournoyant ;
Aux allures de saltimbanque ;

La pluie fraîche mais si douce ;
Celle qui remue la terre ;
Des forêts et des sources ;
Elle aussi m’est très chère ;

Je redessine les arbres ;
La nature qui se meure ;
Dans ces lueurs macabres ;
D’un trait admirateur ;

Les branches dégarnies ;
Squelettiques et frêles ;
D’une beauté inouïe ;
Sans vie, sculptent le ciel ;

Les arbres anguleux ;
Leur charme est décuplé ;
Et mon amour pour eux ;
Est à son apogée ;

Puis, c’est un décor nocturne ;
Tantôt crépusculaire ;
Enfin la Lune, taciturne ;
Puis j’imagine la mer.

il ε də sε ʒuʁ dete,
u ʒə paʁz- ɑ̃n- otɔmnə,
lɔʁskə lɑ̃sɔlεje,
mə sɑ̃blə monotɔnə,

il nɑ̃n- ε pa otʁəmɑ̃,
dε fwa, lotɔmnə mə mɑ̃kə,
e lə vɑ̃ tuʁnwajɑ̃,
oz- alyʁə də saltɛ̃bɑ̃kə,

la plɥi fʁεʃə mε si dusə,
sεllə ki ʁəmɥ la teʁə,
dε fɔʁεz- e dε suʁsə,
εllə osi mε tʁε ʃεʁə,

ʒə ʁədesinə lεz- aʁbʁə,
la natyʁə ki sə məʁə,
dɑ̃ sε lɥœʁ makabʁə,
dœ̃ tʁε admiʁatœʁ,

lε bʁɑ̃ʃə deɡaʁni,
skəlεtikz- e fʁεlə,
dynə bote inui,
sɑ̃ vi, skylpte lə sjεl,

lεz- aʁbʁəz- ɑ̃ɡylø,
lœʁ ʃaʁmə ε dekyple,
e mɔ̃n- amuʁ puʁ ø,
εt- a sɔ̃n- apɔʒe,

pɥi, sεt- œ̃ dekɔʁ nɔktyʁnə,
tɑ̃to kʁepyskylεʁə,
ɑ̃fɛ̃ la lynə, tasityʁnə,
pɥi ʒimaʒinə la mεʁ.