Poeme : Soleil, Notre Ami

Quand le soleil brille de tous ses éclats,
Chacun de nous exulte et s’offre à lui, béat,
Sa chaleur, son coucher diapré, un ciel azuré
Nous imprègnent d’un bien-être, d’une douce volupté.

Ses rayons inondent la campagne désolée,
Les fleurs semblent plus belles, leur parfum plus épicé,
Les arbres lui tendent leurs bras, par l’hiver, dénudés,
Le ru miroite de mille couleurs, fasciné.

Le monde devient beau, les sourires explosent,
Les cœurs battent à l’unisson tels des virtuoses,
Dans les champs, blondissent les fiers épis,
Les bourgeons, timides, s’entrouvrent avec minutie.

Déjà, des demoiselles exposent leur fine peau, conquises,
Leurs yeux flamboient, cette douce chaleur les grise,
D’autres se protègent avec lunettes et chapeaux,
Afin de s’habituer à ce charmant et célèbre maestro.

kɑ̃ lə sɔlεj bʁijə də tus sεz- ekla,
ʃakœ̃ də nuz- εɡzyltə e sɔfʁə a lɥi, bea,
sa ʃalœʁ, sɔ̃ kuʃe djapʁe, œ̃ sjεl azyʁe
nuz- ɛ̃pʁεɲe dœ̃ bjɛ̃ εtʁə, dynə dusə vɔlypte.

sε ʁεjɔ̃z- inɔ̃de la kɑ̃paɲə dezɔle,
lε flœʁ sɑ̃ble plys bεllə, lœʁ paʁfœ̃ plysz- epise,
lεz- aʁbʁə- lɥi tɑ̃de lœʁ bʁa, paʁ livεʁ, denyde,
lə ʁy miʁwatə də milə kulœʁ, fasine.

lə mɔ̃də dəvjɛ̃ bo, lε suʁiʁəz- εksploze,
lε kœʁ bate a lynisɔ̃ tεl dε viʁtyozə,
dɑ̃ lε ʃɑ̃, blɔ̃dise lε fjez- epi,
lε buʁʒɔ̃, timidə, sɑ̃tʁuvʁe avεk minysi.

deʒa, dε dəmwazεlləz- εkspoze lœʁ finə po, kɔ̃kizə,
lœʁz- iø flɑ̃bwae, sεtə dusə ʃalœʁ lε ɡʁizə,
dotʁə- sə pʁɔtεʒe avεk lynεtəz- e ʃapo,
afɛ̃ də sabitɥe a sə ʃaʁmɑ̃ e selεbʁə maestʁo.