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Poeme : Danse Macabre



Réservé à un publique Majeur

Danse Macabre

Gaiement, ses bourreaux l’emmènent vers sa potence,
La foule regarde, pensant : « Quelle importance ? »
Savent-ils réellement ce qu’ils voient, pensent ?
C’est pourtant par eux qu’à présent, elle danse.

Trahie par ses « gardiens » choisis par ses enfants.
Elle marche tristement, trébuchant et pleurant.
Debout sur ses piliers que chaque pas ébranle.
Ces pieds meurtris, roués de coups, réduit au sang.

Dans ses misérables haillons, elle avance,
Haillons façonnés par ceux qui l’ont abusée.
Catin vendue pour trois sous pour ses finances ;
Utilisée par le « Mozart » et ses sujets.

Souillée devant notre regard léthargique
À la place de sa justice ; un pourceau
Les pieux sceaux gardés sont désormais archaïques.
Violée par sa propre sûreté, triste sort…

Dès lors, tous la désirent pour combler leur faim ;
Par la manipulation, l’argent, la force…
Pour avoir le plaisir de proclamer sa fin.
En se faisant passer pour son messie, atroce.

Mais, la pauvre est déjà acquise à un autre.
Cinq décennies qu’elle vit sous le joug du vautour,
Et de ses émissaires ; semant sa terreur.
Ainsi, elle affronte sa fin avec bravour’

Elle, pour qui l’on s’est battu, pour la sauver.
À l’heure où des êtres s’en étaient arrogés.
C’est leur relève qui l’emmène à l’échafaud,
Altérant leur forme, tels des loups en agneaux…



Elle monte peu à peu les marches, en paix,
Elle se tourne une dernière fois, une larme
Perlant sur son doux visages, immaculé.
Ses bourreaux rient en affûtant leur seule arme.
Elle se couche sur le bois blanc, docile.
Dans les air s’élève le funeste faisceau
Sur lequel on peut lire les mots terribles.
« Quand l’esprit démocratique est endormi,
Un vœu d’une dictature lui fait écho. »
Marsh

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Poème en Phonétique

ɡεmɑ̃, sε buʁʁo lɑ̃mεne vεʁ sa pɔtɑ̃sə,
la fulə ʁəɡaʁdə, pɑ̃sɑ̃ : « kεllə ɛ̃pɔʁtɑ̃sə ? »
save til ʁeεllmɑ̃ sə kil vwae, pɑ̃se ?
sε puʁtɑ̃ paʁ ø ka pʁezɑ̃, εllə dɑ̃sə.

tʁai paʁ səs « ɡaʁdjɛ̃s » ʃwazi paʁ sεz- ɑ̃fɑ̃.
εllə maʁʃə tʁistəmɑ̃, tʁebyʃɑ̃ e pləʁɑ̃.
dəbu syʁ sε pilje kə ʃakə pa ebʁɑ̃lə.
sε pje məʁtʁi, ʁue də ku, ʁedɥi o sɑ̃.

dɑ̃ sε mizeʁablə-ajɔ̃, εllə avɑ̃sə,
ajɔ̃ fasɔne paʁ sø ki lɔ̃ abyze.
katɛ̃ vɑ̃dɥ puʁ tʁwa su puʁ sε finɑ̃sə,
ytilize paʁ lə « mɔzaʁt » εt sε syʒε.

suje dəvɑ̃ nɔtʁə ʁəɡaʁ letaʁʒikə
a la plasə də sa ʒystisə, œ̃ puʁso
lε pjø so ɡaʁde sɔ̃ dezɔʁmεz- aʁʃajk.
vjɔle paʁ sa pʁɔpʁə syʁəte, tʁistə sɔʁ…

dε lɔʁ, tus la deziʁe puʁ kɔ̃ble lœʁ fɛ̃,
paʁ la manipylasjɔ̃, laʁʒe, la fɔʁsə…
puʁ avwaʁ lə plεziʁ də pʁɔklame sa fɛ̃.
ɑ̃ sə fəzɑ̃ pase puʁ sɔ̃ mesi, atʁɔsə.

mε, la povʁə ε deʒa akizə a œ̃n- otʁə.
sɛ̃k desεni kεllə vit su lə ʒuɡ dy votuʁ,
e də sεz- emisεʁə, səmɑ̃ sa teʁœʁ.
ɛ̃si, εllə afʁɔ̃tə sa fɛ̃ avεk bʁavuʁ

εllə, puʁ ki lɔ̃ sε baty, puʁ la sove.
a lœʁ u dεz- εtʁə- sɑ̃n- etε aʁɔʒe.
sε lœʁ ʁəlεvə ki lɑ̃mεnə a leʃafo,
alteʁɑ̃ lœʁ fɔʁmə, tεl dε luz- ɑ̃n- aɲo…



εllə mɔ̃tə pø a pø lε maʁʃə, ɑ̃ pε,
εllə sə tuʁnə ynə dεʁnjεʁə fwa, ynə laʁmə
pεʁlɑ̃ syʁ sɔ̃ du vizaʒə, imakyle.
sε buʁʁo ʁje ɑ̃n- afytɑ̃ lœʁ sələ aʁmə.
εllə sə kuʃə syʁ lə bwa blɑ̃, dɔsilə.
dɑ̃ lεz- εʁ selεvə lə fynεstə fεso
syʁ ləkεl ɔ̃ pø liʁə lε mo teʁiblə.
« kɑ̃ lεspʁi demɔkʁatikə εt- ɑ̃dɔʁmi,
œ̃ vey dynə diktatyʁə lɥi fε eʃo. »