Poeme : Artifices

Des fantômes de vents éthérés explorèrent le ciel à la rumeur des rues dans des exhalaisons mystiques des jardins, - et les Musiques présentes, les merveilleux objets, se mêlèrent aux Parfums diamantés ; - à la recherche des ballons carnavalier.
Les cavaliers des cascades sortirent des feuillaisons en écume argent, comme des flashs, pour présenter aux angelots des excuses pastel et bénir les tuiles fendues au-dessus du monde, - et se jetèrent des toits ; - la foule acclama.

Equilibre.
« Des bataillons de clochettes se déchaînent et ruissèlent en tourbillons de color artificiel, - Les confettis sensualisent les pupilles des enfants, - Les vapeurs de moire se noient en larmes d’une langueur féerique, - Les costumes d’argent sacrent les chars dans un grand chant qui monte aux cieux. »

dε fɑ̃tomə də vɑ̃z- eteʁez- εksplɔʁεʁe lə sjεl a la ʁymœʁ dε ʁy dɑ̃ dεz- εɡzalεzɔ̃ mistik dε ʒaʁdɛ̃, e lε myzik pʁezɑ̃tə, lε mεʁvεjøz- ɔbʒε, sə mεlεʁe o paʁfœ̃ djamɑ̃te, a la ʁəʃεʁʃə dε balɔ̃ kaʁnavalje.
lε kavalje dε kaskadə sɔʁtiʁe dε fœjεzɔ̃z- ɑ̃n- ekymə aʁʒe, kɔmə dε flaʃ, puʁ pʁezɑ̃te oz- ɑ̃ʒəlo dεz- εkskyzə pastεl e beniʁ lε tɥilə fɑ̃dɥz- o dəsy dy mɔ̃də, e sə ʒətεʁe dε twa, la fulə aklama.

əkilibʁə.
« dəs batajɔ̃ də kloʃεtə sə deʃεne e ʁɥisεle ɑ̃ tuʁbijɔ̃ də kɔlɔʁ aʁtifisjεl, lε kɔ̃fεti sɑ̃sɥalize lε pypijə dεz- ɑ̃fɑ̃, lε vapœʁ də mwaʁə sə nwae ɑ̃ laʁmə- dynə lɑ̃ɡœʁ feəʁikə, lε kɔstymə daʁʒe sakʁe lε ʃaʁ dɑ̃z- œ̃ ɡʁɑ̃ ʃɑ̃ ki mɔ̃tə o sjø. »