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Poeme : Espérance



Espérance

Sur la scène
Carmen s’exécute en bruits plats, -modernes petits pas, et nervures saccadées, -souffles des moteurs et la sulfure carmée des statues de vierges s’illuminent. Je suis la douceur des magnétismes qui engendre les forces des feuilles et les arbres desséchés, et les trompettes châtains de baisers endormis.

La grisaille bleue des phosphores ambrés,
Les crachats de pigeons sifflent par l’azur en sang.

Les planches
Encaissent des coups répétés d’une respiration éteinte et émerveillée ; L’auditoire s’apaise dans une apothéose de cris. Des merles chantent le vent.
Master Of My Life

PostScriptum

vision d’une viLLe…


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Poème en Phonétique

syʁ la sεnə
kaʁmɛ̃ sεɡzekytə ɑ̃ bʁɥi pla, mɔdεʁnə- pəti pa, e nεʁvyʁə sakade, suflə dε mɔtœʁz- e la sylfyʁə kaʁme dε statɥ də vjεʁʒə- silymine. ʒə sɥi la dusœʁ dε maɲetismə ki ɑ̃ʒɑ̃dʁə lε fɔʁsə- dε fœjəz- e lεz- aʁbʁə- deseʃe, e lε tʁɔ̃pεtə ʃatɛ̃ də bεzez- ɑ̃dɔʁmi.

la ɡʁizajə blø dε fɔsfɔʁəz- ɑ̃bʁe,
lε kʁaʃa də piʒɔ̃ sifle paʁ lazyʁ ɑ̃ sɑ̃.

lε plɑ̃ʃə
ɑ̃kεse dε ku ʁepete dynə ʁεspiʁasjɔ̃ etɛ̃tə e emεʁvεje, loditwaʁə sapεzə dɑ̃z- ynə apɔteozə də kʁi. dε mεʁlə- ʃɑ̃te lə vɑ̃.