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Poeme : Ville [C’est La Nuit… ]



Ville [C’est La Nuit… ]

Dans le sombre lointain
Des récifs imaginaires,
Je contemple des nuages éteints
Qui s’accrochent aux lampadaires.

Un vent d’alcool lève
Les voiles de lumières
Sur la poussière
Et les interstices de rêves.

Sèves. Animales, végétales, Ether d’humain
Se fondent. Opacité grisée.
Sous le moteur des clarinettes les Séraphins
Dansent des airs de clochettes et d’effets.

Moteurs bleutés et roses,
-Comme la nuit,
Sont des fleurs éclosent,
-Qui fuient.

Je caresse les toits en volant ; Urbain,
Avec mes doigts fantômes et sensuels,
Et ma sueur glisse entre les seins, et les ailes
Des Déesses à la rue de satin.
Master Of My Life

PostScriptum

&quot ; Moteurs bleutés et roses,
-Comme la nuit,
Sont des fleurs éclosent,
-Qui fuient. &quot ;

On dirait une Ode…


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Poème en Phonétique

dɑ̃ lə sɔ̃bʁə lwɛ̃tɛ̃
dε ʁesifz- imaʒinεʁə,
ʒə kɔ̃tɑ̃plə dε nɥaʒəz- etɛ̃
ki sakʁoʃe o lɑ̃padεʁə.

œ̃ vɑ̃ dalkɔl lεvə
lε vwalə də lymjεʁə
syʁ la pusjεʁə
e lεz- ɛ̃tεʁstisə də ʁεvə.

sεvə. animalə, veʒetalə, εtœʁ dymɛ̃
sə fɔ̃de. ɔpasite ɡʁize.
su lə mɔtœʁ dε klaʁinεtə lε seʁafɛ̃
dɑ̃se dεz- εʁ də kloʃεtəz- e defε.

mɔtœʁ bløtez- e ʁozə,
kɔmə la nɥi,
sɔ̃ dε flœʁz- ekloze,
ki fɥje.

ʒə kaʁεsə lε twaz- ɑ̃ vɔlɑ̃, yʁbɛ̃,
avεk mε dwa fɑ̃toməz- e sɑ̃sɥεl,
e ma sɥœʁ ɡlisə ɑ̃tʁə lε sɛ̃, e lεz- εlə
dε deesəz- a la ʁy də satɛ̃.