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Poeme : Bébés



A Propos

À mes filles Victoire et Alix, qui ont su guérir mon cœur.

Bébés

Je te vois chaque matin,
Je vois ces sourires coquins,
Ces mots tendrement balbutiés,
Ce visage joyeux, si belle fée.

Ce « coucou » pour simple jeu,
Tellement naïf et merveilleux,
Ce doudou sur tête et cheveux,
Recouvre tes si jolis yeux.

Tu cours, bras ouverts, vers moi,
Tu ris à mes blagues pas drôles,
Tu aimes jouer avec Papa,
Tu m’as dépossédé de mes rôles.

Tes mignonnettes dissimulent,
En cachette cette jolie pièce,
Qui, pour jeu, nous émule,
Tous deux en puzzle, si liesse.
Agapè Religat

PostScriptum

Vitam impendere amori – Agapè Religat.


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Poème en Phonétique

ʒə tə vwa ʃakə matɛ̃,
ʒə vwa sε suʁiʁə kɔkɛ̃,
sε mo tɑ̃dʁəmɑ̃ balbytje,
sə vizaʒə ʒwajø, si bεllə fe.

sə « kuku » puʁ sɛ̃plə ʒø,
tεllmɑ̃ najf e mεʁvεjø,
sə dudu syʁ tεtə e ʃəvø,
ʁəkuvʁə tε si ʒɔliz- iø.

ty kuʁ, bʁaz- uvεʁ, vεʁ mwa,
ty ʁis a mε blaɡ pa dʁolə,
ty εmə ʒue avεk papa,
ty ma depɔsede də mε ʁolə.

tε miɲɔnεtə disimyle,
ɑ̃ kaʃεtə sεtə ʒɔli pjεsə,
ki, puʁ ʒø, nuz- emylə,
tus døz- ɑ̃ pyzlə, si ljεsə.