Poeme : Le Bal À Deux Balles

Un 14 juillet,
Je t’ai connue au bal.
Tu étais toute mouillée,
Il avait plut pas mal.

Puis je t’ai invitée,
Et sans penser à mal,
À venir te sécher
Dans mon petit local,
Là où sont entassées,
Bocal après bocal,
Mes confitures aimées,
Pour moi un vrai régal…

J’ai voulu t’embrasser,
Je trouvais ça génial,
Mais tu m’as balancé
Un regard si glacial,
Que vite j’ai préféré
Cesser cette cavale
Et partir me coucher
En lisant mon journal…

œ̃ katɔʁzə ʒɥjε,
ʒə tε kɔnɥ o bal.
ty etε tutə muje,
il avε ply pa mal.

pɥi ʒə tε ɛ̃vite,
e sɑ̃ pɑ̃se a mal,
a vəniʁ tə seʃe
dɑ̃ mɔ̃ pəti lɔkal,
la u sɔ̃t- ɑ̃tase,
bɔkal apʁε bɔkal,
mε kɔ̃fityʁəz- εme,
puʁ mwa œ̃ vʁε ʁeɡal…

ʒε vuly tɑ̃bʁase,
ʒə tʁuvε sa ʒenjal,
mε ty ma balɑ̃se
œ̃ ʁəɡaʁ si ɡlasjal,
kə vitə ʒε pʁefeʁe
sese sεtə kavalə
e paʁtiʁ mə kuʃe
ɑ̃ lizɑ̃ mɔ̃ ʒuʁnal…