Poeme : Ivresse Parentale
A Propos
Je venais d’avoir ma première fille en 2017. Quand elle a commencé à faire ses premiers pas, elle a pris l’habitude de s’introduire dans mon bureau où elle désordonnait mes documents. Elle était fascinée par des intercalaires dont je me sers pour marquer les pages et les arrachait sans vesse. C’est ce que j’ai appelé dans le texte kenex, sans doute le nom de la marque. C’est ainsi que j’eu l’inspiration de rédiger ce cours poème.
Ivresse Parentale
Elle a pris l’habitude dans son jeune âge
De mettre dessus dessous mes ouvrages.
Par mes kenex, elle était intriguée
Et les arrachait sans se fatiguer.
D’une saine colère, je l’en empêchais
Et du bureau, en hâte, je l’expédiais.
Mais à peine, j’entendais la porte grincer,
Hop, la voilà, sur mon giron, monter.
Puis s’engageait, un instant, de câlins
Comme dans les prés ces magnifiques félins.
Et s’en suivaient des instants de laisse laisse
Quand de ses mains saintes, mes feuilles, elle froissait
Et quand sur mes brouillons elle griffonnait.
Tout se terminait par des tapes aux fesses.
(Brazzaville, le 18 mai 2019)
De mettre dessus dessous mes ouvrages.
Par mes kenex, elle était intriguée
Et les arrachait sans se fatiguer.
D’une saine colère, je l’en empêchais
Et du bureau, en hâte, je l’expédiais.
Mais à peine, j’entendais la porte grincer,
Hop, la voilà, sur mon giron, monter.
Puis s’engageait, un instant, de câlins
Comme dans les prés ces magnifiques félins.
Et s’en suivaient des instants de laisse laisse
Quand de ses mains saintes, mes feuilles, elle froissait
Et quand sur mes brouillons elle griffonnait.
Tout se terminait par des tapes aux fesses.
(Brazzaville, le 18 mai 2019)
Memorham
PostScriptum
Cf. Avant propos.
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Poème en Phonétique
εllə a pʁi labitydə dɑ̃ sɔ̃ ʒənə aʒə
də mεtʁə dəsy dəsu mεz- uvʁaʒə.
paʁ mε kənεks, εllə etε ɛ̃tʁiɡe
e lεz- aʁaʃε sɑ̃ sə fatiɡe.
dynə sεnə kɔlεʁə, ʒə lɑ̃n- ɑ̃pεʃε
e dy byʁo, ɑ̃n- atə, ʒə lεkspedjε.
mεz- a pεnə, ʒɑ̃tɑ̃dε la pɔʁtə ɡʁɛ̃se,
ɔp, la vwala, syʁ mɔ̃ ʒiʁɔ̃, mɔ̃te.
pɥi sɑ̃ɡaʒε, œ̃n- ɛ̃stɑ̃, də kalɛ̃
kɔmə dɑ̃ lε pʁe sε maɲifik felɛ̃.
e sɑ̃ sɥivε dεz- ɛ̃stɑ̃ də lεsə lεsə
kɑ̃ də sε mɛ̃ sɛ̃tə, mε fœjə, εllə fʁwasε
e kɑ̃ syʁ mε bʁujɔ̃z- εllə ɡʁifɔnε.
tu sə tεʁminε paʁ dε tapəz- o fesə.
(bʁazavilə, lə diz- ɥi mε dø milə diz- nəf)
də mεtʁə dəsy dəsu mεz- uvʁaʒə.
paʁ mε kənεks, εllə etε ɛ̃tʁiɡe
e lεz- aʁaʃε sɑ̃ sə fatiɡe.
dynə sεnə kɔlεʁə, ʒə lɑ̃n- ɑ̃pεʃε
e dy byʁo, ɑ̃n- atə, ʒə lεkspedjε.
mεz- a pεnə, ʒɑ̃tɑ̃dε la pɔʁtə ɡʁɛ̃se,
ɔp, la vwala, syʁ mɔ̃ ʒiʁɔ̃, mɔ̃te.
pɥi sɑ̃ɡaʒε, œ̃n- ɛ̃stɑ̃, də kalɛ̃
kɔmə dɑ̃ lε pʁe sε maɲifik felɛ̃.
e sɑ̃ sɥivε dεz- ɛ̃stɑ̃ də lεsə lεsə
kɑ̃ də sε mɛ̃ sɛ̃tə, mε fœjə, εllə fʁwasε
e kɑ̃ syʁ mε bʁujɔ̃z- εllə ɡʁifɔnε.
tu sə tεʁminε paʁ dε tapəz- o fesə.
(bʁazavilə, lə diz- ɥi mε dø milə diz- nəf)