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Poeme : Au Gré Du Vent



Au Gré Du Vent

Vent du Levant à chaque printemps
Il est souvent porteur d’eau
Les vents nous mènent au- delà des frontières
Traversant les montagnes
Explorant d’autres paysages
Ils puisent aux sources du sacré
Pour semer leur liberté
Ils échappent à l’attraction terrestre
Ils gambadent traversant les nuages
Par- dessus les montagnes
Des horizons de la mer
Nos pensées les plus profondes
Se confondent avec les nues et les nues des vents
Foyer obscur de nos pensées
Des champs célestes habités de magistères turbulents
Un prétoire éthéré
Les vents et leurs inépuisables dynamiques
Matière abstraite au corps obscur
Sans ces courants nomades
Ces remue-ménages vaporeux
Ces turbulences vagabondes
La terre serait vide de sens. .
Mja

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Poème en Phonétique

vɑ̃ dy ləvɑ̃ a ʃakə pʁɛ̃tɑ̃
il ε suvɑ̃ pɔʁtœʁ do
lε vɑ̃ nu mεne o dəla dε fʁɔ̃tjεʁə
tʁavεʁsɑ̃ lε mɔ̃taɲə
εksplɔʁɑ̃ dotʁə- pεizaʒə
il pɥize o suʁsə- dy sakʁe
puʁ səme lœʁ libεʁte
ilz- eʃape a latʁaksjɔ̃ teʁεstʁə
il ɡɑ̃bade tʁavεʁsɑ̃ lε nɥaʒə
paʁ dəsy lε mɔ̃taɲə
dεz- ɔʁizɔ̃ də la mεʁ
no pɑ̃se lε plys pʁɔfɔ̃də
sə kɔ̃fɔ̃de avεk lε nɥz- e lε nɥ dε vɑ̃
fwaje ɔpskyʁ də no pɑ̃se
dε ʃɑ̃ selεstə-abite də maʒistεʁə tyʁbylɑ̃
œ̃ pʁetwaʁə eteʁe
lε vɑ̃z- e lœʁz- inepɥizablə dɛ̃amik
matjεʁə abstʁεtə o kɔʁz- ɔpskyʁ
sɑ̃ sε kuʁɑ̃ nɔmadə
sε ʁəmɥ menaʒə vapɔʁø
sε tyʁbylɑ̃sə vaɡabɔ̃də
la teʁə səʁε vidə də sɑ̃s.