Poème-France.com

Poeme : Métro



Métro

C’est dans les grottes caverneuses.
Que l’engin avance en grognant.
Routine et vie infructueuse.
Forme un couple plutôt déroutant.

Tous les jours les mêmes décors.
Les sombres et macabres souterrains.
Les regards des spectateurs morts.
Théâtre du métro parisien.

Dans les tréfonds de la bouche d’ombre.
Les monstres ne mâchent plus, ils grondent.
Les rêves semblent endormis.
Les espoirs semblent alanguis.

Pénible est la flétrissure.
De ces vieilles et tristes âmes.
Prisonniers de la nature.
Et de leur destin infâme.

Dans cette course contre la montre.
Le métro a déjà pendu.
L’air de rien est presque sans honte.
Ces passagers au temps suspendu.
Mk

Pour mettre un commentaire

Poème en Phonétique

sε dɑ̃ lε ɡʁɔtə kavεʁnøzə.
kə lɑ̃ʒɛ̃ avɑ̃sə ɑ̃ ɡʁɔɲɑ̃.
ʁutinə e vi ɛ̃fʁyktɥøzə.
fɔʁmə œ̃ kuplə plyto deʁutɑ̃.

tus lε ʒuʁ lε mεmə dekɔʁ.
lε sɔ̃bʁəz- e makabʁə- suteʁɛ̃.
lε ʁəɡaʁd dε spεktatœʁ mɔʁ.
teatʁə dy metʁo paʁizjɛ̃.

dɑ̃ lε tʁefɔ̃ də la buʃə dɔ̃bʁə.
lε mɔ̃stʁə- nə maʃe plys, il ɡʁɔ̃de.
lε ʁεvə sɑ̃ble ɑ̃dɔʁmi.
lεz- εspwaʁ sɑ̃ble alɑ̃ɡi.

peniblə ε la fletʁisyʁə.
də sε vjεjəz- e tʁistəz- amə.
pʁizɔnje də la natyʁə.
e də lœʁ dεstɛ̃ ɛ̃famə.

dɑ̃ sεtə kuʁsə kɔ̃tʁə la mɔ̃tʁə.
lə metʁo a deʒa pɑ̃dy.
lεʁ də ʁjɛ̃ ε pʁεskə sɑ̃z- ɔ̃tə.
sε pasaʒez- o tɑ̃ syspɑ̃dy.