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Poeme : Les Maisons Vides



Les Maisons Vides

Les maisons vides

Lors d’un voyage en train
À travers la France un froid matin
Je regardais avec tristesse
Toutes ces petites maisons en pleine détresse.

Certaines en ruine ajoutait au paysage déjà désolé
Qui sans cet abandon pourrait être un havre de paix
Ces villages endormis et presque morts
Ne demande qu’un peu d’essor.

Il fut un temps où toutes ces maisons avaient des habitants ;
Des maraîchers, des fermiers, des boulangers,
Des mécaniciens des coiffeurs, des enfants ;
Toutes ces familles ensemble unies
Aux villages donnaient la vie.

Dans un passé
Si proche qu’on peut presque le toucher
Ces villages et ces maisons avaient une vie
Qui au cours des ans s’est évanouie.
Nadette

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Poème en Phonétique

lε mεzɔ̃ vidə

lɔʁ dœ̃ vwajaʒə ɑ̃ tʁɛ̃
a tʁavεʁ la fʁɑ̃sə œ̃ fʁwa matɛ̃
ʒə ʁəɡaʁdεz- avεk tʁistεsə
tutə sε pətitə mεzɔ̃z- ɑ̃ plεnə detʁεsə.

sεʁtεnəz- ɑ̃ ʁɥinə aʒutε o pεizaʒə deʒa dezɔle
ki sɑ̃ sεt abɑ̃dɔ̃ puʁʁε εtʁə œ̃-avʁə də pε
sε vilaʒəz- ɑ̃dɔʁmiz- e pʁεskə mɔʁ
nə dəmɑ̃də kœ̃ pø desɔʁ.

il fy œ̃ tɑ̃z- u tutə sε mεzɔ̃z- avε dεz- abitɑ̃,
dε maʁεʃe, dε fεʁmje, dε bulɑ̃ʒe,
dε mekanisjɛ̃ dε kwafœʁ, dεz- ɑ̃fɑ̃,
tutə sε famijəz- ɑ̃sɑ̃blə yni
o vilaʒə dɔnε la vi.

dɑ̃z- œ̃ pase
si pʁoʃə kɔ̃ pø pʁεskə lə tuʃe
sε vilaʒəz- e sε mεzɔ̃z- avε ynə vi
ki o kuʁ dεz- ɑ̃ sεt- evanui.