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Poeme : Elles Deux



Elles Deux

Elles étaient là me parlant
Pendant que mes pensée vagabondaient
Elles m’embrassaient et tout en chantant
À mon cou se pendaient…
Elles offraient un baiser furtif
La tète tournée le soir vers les étoiles
Toute pleine de mots doux vers le ciel
Elles lançaient un regard affectif…
Elles étaient jeunes et belles tendres aussi
Près de moi et ma vie était douce mais douloureuse ! ! !
Elles ne savaient mon chagrin
Je le cachais dans un coin de mon grenier
Avec des tiroirs que je n’ouvrais plus. .
Elles se moquaient parfois de moi gentiment
Riaient aux éclats simplement. .
Elles arrivaient brusquement dans mon destin
Pour m’offrir une nouvelle vie…
Des moments tumultueux et chaleureux
Elles réagissaient bizarrement sans plus
Et je m’en incommodais malgré mon chagrin…
Elles s’épanouissaient pourtant à mes cotés
Pourquoi sont-elles parties ? ?
Elles me manquent toutes les deux
Quand je repense à nos jeux ! ! !
Nos ébats chahuteurs sur le grands lit de l’amour
Elles sont parties emportant mes larmes
Ma joie et je reste seule avec mes états d’âme
Même si elles sont mes petites-filles pour toujours
Elles ne me fêteront pas aujourd’hui
Ne me sauteront plus au cou désormais
Elles ne me diront plus jamais…
’Mamie je t’aime…
Tu es la meilleur mamie du monde
Entre dans notre ronde
Chantant je t’aime… je t’aime’
Elles étaient mon rayon de soleil…
Elles étaient mon rayon de soleil ! ! !
©Annie… ninette195Ձ ❤
Ninette

PostScriptum

Nous avions la tutelle de nos deux petites-filles Maude et Maureen
du jour au lendemain elles sont parties vivre chez leur oncle paternel
le frère de leur père qui a tué ma fille
La tante leur a interdit de nous revoir
Après deux années de silence voila Maude + de 16ans qui me revient
pour mon grand bonheur
elle m’a demandé pardon et c’est excusé de m ’avoir fait du mal
C’était des enfants encore fin 2013
manipulées par la tante… avide de l’argent qu’on donne pour des orphelins
Comment en vouloir à une adolescente en souffrance ?
J’ai écrit ce texte le jour de la fête des grands-mères
je savais qu’elle ne me téléphonerais pas pour me le souhaiter
hélas je ne m’étais pas trompée…


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Poème en Phonétique

εlləz- etε la mə paʁlɑ̃
pɑ̃dɑ̃ kə mε pɑ̃se vaɡabɔ̃dε
εllə mɑ̃bʁasε e tut- ɑ̃ ʃɑ̃tɑ̃
a mɔ̃ ku sə pɑ̃dε…
εlləz- ɔfʁε œ̃ bεze fyʁtif
la tεtə tuʁne lə swaʁ vεʁ lεz- etwalə
tutə plεnə də mo du vεʁ lə sjεl
εllə lɑ̃sε œ̃ ʁəɡaʁ afεktif…
εlləz- etε ʒənəz- e bεllə tɑ̃dʁəz- osi
pʁε də mwa e ma vi etε dusə mε duluʁøzə ! ! !
εllə nə savε mɔ̃ ʃaɡʁɛ̃
ʒə lə kaʃε dɑ̃z- œ̃ kwɛ̃ də mɔ̃ ɡʁənje
avεk dε tiʁwaʁ kə ʒə nuvʁε plys.
εllə sə mɔkε paʁfwa də mwa ʒɑ̃time
ʁjε oz- ekla sɛ̃pləmɑ̃.
εlləz- aʁivε bʁyskəmɑ̃ dɑ̃ mɔ̃ dεstɛ̃
puʁ mɔfʁiʁ ynə nuvεllə vi…
dε mɔmɑ̃ tymyltɥøz- e ʃaləʁø
εllə ʁeaʒisε bizaʁəmɑ̃ sɑ̃ plys
e ʒə mɑ̃n- ɛ̃kɔmɔdε malɡʁe mɔ̃ ʃaɡʁɛ̃…
εllə sepanuisε puʁtɑ̃ a mε kɔte
puʁkwa sɔ̃ tεllə paʁti ? ?
εllə mə mɑ̃ke tutə lε dø
kɑ̃ ʒə ʁəpɑ̃sə a no ʒø ! ! !
noz- eba ʃaytœʁ syʁ lə ɡʁɑ̃ li də lamuʁ
εllə sɔ̃ paʁtiz- ɑ̃pɔʁtɑ̃ mε laʁmə
ma ʒwa e ʒə ʁεstə sələ avεk mεz- eta damə
mεmə si εllə sɔ̃ mε pətitə fijə puʁ tuʒuʁ
εllə nə mə fεtəʁɔ̃ pa oʒuʁdɥi
nə mə sotəʁɔ̃ plysz- o ku dezɔʁmε
εllə nə mə diʁɔ̃ plys ʒamε…
mami ʒə tεmə…
ty ε la mεjœʁ mami dy mɔ̃də
ɑ̃tʁə dɑ̃ nɔtʁə ʁɔ̃də
ʃɑ̃tɑ̃ ʒə tεmə… ʒə tεmə
εlləz- etε mɔ̃ ʁεjɔ̃ də sɔlεj…
εlləz- etε mɔ̃ ʁεjɔ̃ də sɔlεj ! ! !
kɔpiʁajt ani… ninεtə sɑ̃ katʁə vɛ̃- kɛ̃zə