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Poeme : Mort



Mort

Tu pleurais mais tu n’avais aucune raison.
Mais, tu étais si triste !
En rentrant un beau jour à ta maison,
Tu avais fait cette malheureuse découverte,
Plusieurs corps étaient inertes,
Tes parents et tes frères,
Ils gisaient par terre.
Une marre de sang gigantesque innondait la salle à manger.
Les larmes se sont emparées de toi,
Tu ne savais plus où tu étais,
Tu refusais de croire à tout ça.
Tu ne savais plus quoi faire,
Alors tu décida de sortir de cet endroit,
Tu passais sur ce quai attendant sûre de ton choix.
Pour éviter ton accusation, toutes ces questions.
Tu t’était jettée sous ce train comme un magnifique papillon
Prends son envol.
Pour ne pas devenir folle,
Tu es partie.
Ninielafolle

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Poème en Phonétique

ty pləʁε mε ty navεz- okynə ʁεzɔ̃.
mε, ty etε si tʁistə !
ɑ̃ ʁɑ̃tʁɑ̃ œ̃ bo ʒuʁ a ta mεzɔ̃,
ty avε fε sεtə maləʁøzə dekuvεʁtə,
plyzjœʁ kɔʁz- etε inεʁtə,
tε paʁɑ̃z- e tε fʁεʁə,
il ʒizε paʁ teʁə.
ynə maʁə də sɑ̃ ʒiɡɑ̃tεskə inɔ̃dε la salə a mɑ̃ʒe.
lε laʁmə- sə sɔ̃t- ɑ̃paʁe də twa,
ty nə savε plysz- u ty etε,
ty ʁəfyzε də kʁwaʁə a tu sa.
ty nə savε plys kwa fεʁə,
alɔʁ ty desida də sɔʁtiʁ də sεt ɑ̃dʁwa,
ty pasε syʁ sə kε atɑ̃dɑ̃ syʁə də tɔ̃ ʃwa.
puʁ evite tɔ̃n- akyzasjɔ̃, tutə sε kεstjɔ̃.
ty tetε ʒεte su sə tʁɛ̃ kɔmə œ̃ maɲifikə papijɔ̃
pʁɑ̃ sɔ̃n- ɑ̃vɔl.
puʁ nə pa dəvəniʁ fɔlə,
ty ε paʁti.