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Poeme : Thalassa



Thalassa

Un jour la mère gronda,
C’était un jour ou la mer grondait,
Et ceux de l’amer attendaient.
La mère réitéra,
Dans la mer se noyaient des marins,
Et à l’amer on s’inquiétait.
Puis la mère exigea,
Mais dans la mer des cris de désespérés,
Personne à l’amer n’entendait.
La mère supplia,
La mer rejetait ses noyés,
Vers l’amer on pleurait.
La mère se lamenta,
Sur la mer d’autres bateaux,
À l’amer d’autres échos.
La mère décéda,
En mer, la houle hypnotisait la foule.
Et c’est à l’amer qu’on priait.
Nouga

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Poème en Phonétique

œ̃ ʒuʁ la mεʁə ɡʁɔ̃da,
setε œ̃ ʒuʁ u la mεʁ ɡʁɔ̃dε,
e sø də lame atɑ̃dε.
la mεʁə ʁeiteʁa,
dɑ̃ la mεʁ sə nwajε dε maʁɛ̃,
e a lame ɔ̃ sɛ̃kjetε.
pɥi la mεʁə εɡziʒa,
mε dɑ̃ la mεʁ dε kʁi də dezεspeʁe,
pεʁsɔnə a lame nɑ̃tɑ̃dε.
la mεʁə syplja,
la mεʁ ʁəʒətε sε nwaje,
vεʁ lame ɔ̃ pləʁε.
la mεʁə sə lamɑ̃ta,
syʁ la mεʁ dotʁə- bato,
a lame dotʁəz- eʃo.
la mεʁə deseda,
ɑ̃ mεʁ, la ulə ipnɔtizε la fulə.
e sεt- a lame kɔ̃ pʁjε.