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Poeme : Ses Larmes Avaient Arrêté De L’innonder



Ses Larmes Avaient Arrêté De L’innonder

Elle pleurait,
Cachée dans sa chambre.

À sa gauche, un couteau
À sa droite, son testament
Dans sa tête, une balance.

Silencieuse,
Elle repensait à ses erreurs,
S’en voulant terriblement.
Elle prévoya se coucher tôt,
Plus rien ne la tentait.

Quand, sans faire exprès,
Son pied heurta sa guitare.
Machinalement, elle la prit
Tapant un, deux, puis trois accords.

Ses doigts continuèrent à se déplacer sur le manche
Et sa main grattait les cordes frénétiquement.

Une lumière s’alluma alors dans ses yeux.
Son cœur battait la chamade,
Les larmes arrêtèrent peu à peu de couler sur ses joues.
Elle avait l’impression d’être dans un autre monde.
En même temps,
Les notes continuèrent à s’échapper de son instrument
Et les sons au début si mélancoliques,
Devinrent de plus en plus joyeux.

Un sourir fini par se tracer sur le visage de la belle ;
Elle joua ainsi toute la nuit,
Jusqu’à ce que l’extrémité de ses doigts furent profondément creusés par les cordes
Que son bras fut fatigué et sa voix enrouée.

Désespérée, elle avait hésité à en finir avec la vie
Par chance, sa guitare l’a sauvée.
Lolo_Smile

PostScriptum

La musique et ma guitare. . .
Que deviendrai-je sans elles ?


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Poème en Phonétique

εllə pləʁε,
kaʃe dɑ̃ sa ʃɑ̃bʁə.

a sa ɡoʃə, œ̃ kuto
a sa dʁwatə, sɔ̃ tεstame
dɑ̃ sa tεtə, ynə balɑ̃sə.

silɑ̃sjøzə,
εllə ʁəpɑ̃sε a sεz- eʁœʁ,
sɑ̃ vulɑ̃ teʁibləmɑ̃.
εllə pʁevwaja sə kuʃe to,
plys ʁjɛ̃ nə la tɑ̃tε.

kɑ̃, sɑ̃ fεʁə εkspʁε,
sɔ̃ pje œʁta sa ɡitaʁə.
maʃinaləmɑ̃, εllə la pʁi
tapɑ̃ œ̃, dø, pɥi tʁwaz- akɔʁd.

sε dwa kɔ̃tinyεʁe a sə deplase syʁ lə mɑ̃ʃə
e sa mɛ̃ ɡʁatε lε kɔʁdə- fʁenetikəmɑ̃.

ynə lymjεʁə salyma alɔʁ dɑ̃ sεz- iø.
sɔ̃ kœʁ batε la ʃamadə,
lε laʁməz- aʁεtεʁe pø a pø də kule syʁ sε ʒu.
εllə avε lɛ̃pʁesjɔ̃ dεtʁə dɑ̃z- œ̃n- otʁə mɔ̃də.
ɑ̃ mεmə tɑ̃,
lε nɔtə kɔ̃tinyεʁe a seʃape də sɔ̃n- ɛ̃stʁymɑ̃
e lε sɔ̃z- o deby si melɑ̃kɔlik,
dəvɛ̃ʁe də plysz- ɑ̃ plys ʒwajø.

œ̃ suʁiʁ fini paʁ sə tʁase syʁ lə vizaʒə də la bεllə,
εllə ʒua ɛ̃si tutə la nɥi,
ʒyska sə kə lεkstʁemite də sε dwa fyʁe pʁɔfɔ̃demɑ̃ kʁøze paʁ lε kɔʁdə
kə sɔ̃ bʁa fy fatiɡe e sa vwa ɑ̃ʁue.

dezεspeʁe, εllə avε ezite a ɑ̃ finiʁ avεk la vi
paʁ ʃɑ̃sə, sa ɡitaʁə la sove.