Poeme : Souliers De Rêve

Souliers de rêve

Posant semelles à mes pieds,
Pour qu’ils soutiennent mes élans.
J’ai traversé plusieurs sentiers,
En faisant des pas de géants.

Ils supportent tous mes efforts,
D’un amour inconditionnel,
Vers un avenir sans remord
Et d’une vie exceptionnelle.

Ils se plaignent que rarement,
De m’acharner à les user.
Ils s’adaptent suffisamment,
Aux distances démesurées.

Sans eux, je ne peux expliquer,
Le succès de mes réussites.
Un jour, je les détacherai,
De leur mission de grand Jésuite.

Tous mes souliers, ce sont mes rêves,
Que j’ai posés sur des pavés.
Qu’ils se reposent sur la grève,
Après en avoir tant gavés.

Orpailleur

sulje də ʁεvə

pozɑ̃ səmεlləz- a mε pje,
puʁ kil sutjεne mεz- elɑ̃.
ʒε tʁavεʁse plyzjœʁ sɑ̃tje,
ɑ̃ fəzɑ̃ dε pa də ʒeɑ̃.

il sypɔʁte tus mεz- efɔʁ,
dœ̃n- amuʁ ɛ̃kɔ̃disjɔnεl,
vεʁz- œ̃n- avəniʁ sɑ̃ ʁəmɔʁ
e dynə vi εksεpsjɔnεllə.

il sə plεɲe kə ʁaʁəmɑ̃,
də maʃaʁne a lεz- yze.
il sadapte syfizamɑ̃,
o distɑ̃sə deməzyʁe.

sɑ̃z- ø, ʒə nə pøz- εksplike,
lə syksε də mε ʁeysitə.
œ̃ ʒuʁ, ʒə lε detaʃəʁε,
də lœʁ misjɔ̃ də ɡʁɑ̃ ʒezɥitə.

tus mε sulje, sə sɔ̃ mε ʁεvə,
kə ʒε poze syʁ dε pave.
kil sə ʁəpoze syʁ la ɡʁεvə,
apʁεz- ɑ̃n- avwaʁ tɑ̃ ɡave.

ɔʁpajœʁ