Poeme : Etre Eux.

Regardons, admirons et aimons ces gens qui dansent toutes les nuits. Toujours dans la même routine, les lumières n’éclairent que leur visage. Tout semble beau, mais toi, tu es encore là.
Les larmes aux yeux, tu auras voulu être lui ou bien elle. Tout simplement, pouvoir les suivre dans le bal. Partir, voyager, abandonner pour ne plus jamais retrouver cette table.
Leurs paroles sont si douces, si banales, si écoutées… Alors tu restes assis dans le silence, allumant ta cigarette, espérant un jour vivre autrement, t’en aller dans leur bulle.
Pourtant tu aimerais tellement… Mais cette vie t’est interdite. Tu ne peux pas repeindre la façade. Où peut être, qu’ils ne t’aiment simplement pas et c’est mieux ainsi.

ʁəɡaʁdɔ̃, admiʁɔ̃z- e εmɔ̃ sε ʒɑ̃ ki dɑ̃se tutə lε nɥi. tuʒuʁ dɑ̃ la mεmə ʁutinə, lε lymjεʁə neklεʁe kə lœʁ vizaʒə. tu sɑ̃blə bo, mε twa, ty ε ɑ̃kɔʁə la.
lε laʁməz- oz- iø, ty oʁa vuly εtʁə lɥi u bjɛ̃ εllə. tu sɛ̃pləmɑ̃, puvwaʁ lε sɥivʁə dɑ̃ lə bal. paʁtiʁ, vwajaʒe, abɑ̃dɔne puʁ nə plys ʒamε ʁətʁuve sεtə tablə.
lœʁ paʁɔlə sɔ̃ si dusə, si banalə, si ekute… alɔʁ ty ʁεstəz- asi dɑ̃ lə silɑ̃sə, alymɑ̃ ta siɡaʁεtə, εspeʁɑ̃ œ̃ ʒuʁ vivʁə otʁəmɑ̃, tɑ̃n- ale dɑ̃ lœʁ bylə.
puʁtɑ̃ ty εməʁε tεllmɑ̃… mε sεtə vi tεt- ɛ̃tεʁditə. ty nə pø pa ʁəpɛ̃dʁə la fasadə. u pø εtʁə, kil nə tεme sɛ̃pləmɑ̃ pa e sε mjøz- ɛ̃si.